Labels et CCP : les dossiers en rafale
La section Examen des Référentiels (SER) s’est réunie pour la dernière fois le 7 décembre. Occasion pour la SER de faire le bilan de juin 2004 à décembre 2006, période pendant laquelle Pierre Halliez en fut le président. 128 nouveaux dossiers dont 62 de CCP et 66 de labels ont ainsi été déposés. La section a examiné 569 dossiers en premier examen, réexamen ou recours dont 352 en label et 217 en CCP. Sur les 296 dossiers présentés en premier examen, la moitié a obtenu un avis favorable au premier passage et 9% ont été rejetés. Les autres ont fait l’objet de plusieurs examens.
Six notices techniques adoptées
Six notices techniques ont été adoptées : viande de porc, charcuterie, poulet de chair (avenant) , chapon (avenant), viande de gros bovins (avenant) et volailles. D’autre part, des exigences et recommandations ont été adoptées en matière de céréales, farines pains, viande de lapin, viande de volailles. « La section souhaite que les projets de notices techniques « viande de veau » et « viande de cochon de réforme », dont les avant-projets sont très avancés puissent être finalisés très rapidement par le nouvel institut».
D’autre part, lors de la dernière réunion, 49 dossiers de certification de conformité produit (CCP) et 14 dossiers de Label Rouge ont été proposés à la validation ou à l’homologation. Parmi ces dossiers figurent certains cahiers des charges des six indications géographiques protégées qui ont été reconnues par l’Inao lors du Comité des IGP qui avait eu lieu la veille, le six décembre. Il s’agit des rillettes du Mans, du pâté breton, du jambon et du saucisson d’Auvergne. Lors de cette section, plusieurs dossiers accompagnateurs d’IGP ont été également validés : Aligot de l’Aubrac, ravioles du Dauphiné et pâtes de fruits d’Auvergne. Certains de ces dossiers étaient dans les tuyaux depuis longtemps. Ce sera maintenant à l’Inao de déterminer leur reconnaissance en IGP. Le président de la section, Pierre Halliez, s’était exprimé récemment sur la décision qui avait été prise de ne pas revenir sur « l’état d’avancement des dossiers en voie de finalisation. L’acquis ne pourra pas être remis en question»