La semoulerie, une industrie concentrée et intégrée
La première destination du blé dur produit en France est l’exportation ; vers l’Union européenne d’abord (l’Italie essentiellement) et les pays tiers (principalement l’Algérie). Elle évolue, bon an mal an, entre 1,2 et 1,5 million de tonnes, mais cette campagne, elle sera beaucoup plus importante pour les raisons évoquées ci-contre. Le deuxième grand débouché est, pour un tiers de la production, la semoulerie. Cette industrie a produit, en 2009, 501 000 tonnes de semoule dont 332 700 destinées à la fabrication de pâtes alimentaires sèches.
Les structures de la semoulerie française se caractérisent par sa concentration en un petit nombre d’usines (6) de grande taille, son intégration avec l’industrie des pâtes alimentaires, seul débouché en dehors de quelque 80 000 tonnes de couscous, et sa localisation à proximité des zones de production de blé dur. 74 % de la production nationale de semoule va sur le marché intérieur et 26 % à l’exportation vers l’Union européenne, l’Afrique et le Moyen-Orient.