La filière œufs pas tout à fait satisfaite des indemnisations pour la grippe aviaire
L’interprofession des œufs et ovoproduits, CNPO, reste sur sa faim après l’annonce des indemnisations au titre de l’influenza.
L’interprofession des œufs et ovoproduits, CNPO, reste sur sa faim après l’annonce des indemnisations au titre de l’influenza.

Lors du dernier épisode de grippe aviaire en France, des œufs ont été dévalorisés et des bâtiments sont restés vides après la levée des restrictions. La filière œufs va bénéficier d’indemnisations à ce titre dans le cadre du nouveau système d’indemnisations annoncé par le ministre de l’Agriculture.
Manque de poulettes
Il y a aussi des éleveurs de poules en zones indemnes qui souffrent de pénurie de poulettes à mettre en place. Et aussi des éleveurs de poulettes qui ont dû abattre des animaux du fait des restrictions de mouvements. Le CNPO, interprofession de la filière œufs, signale ces conséquences dans un communiqué où il regrette que les éleveurs concernés ne soient pas éligibles.
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La dernière épizootie a entrainé la disparition de près de 20 millions de volailles en six mois, dont plus de 3 millions de poules pondeuses et d’un million de poulettes en élevage, « déstabilisant très fortement la production hexagonale d’œufs », rappelle le CNPO.