La Coopération agricole salue les premiers arbitrages sur la déclinaison française de la PAC
La Coopération agricole affirme son soutien aux "orientations équilibrées" affichées par le ministère dans ses premiers arbitrages concernant la répartition française des aides agricoles européennes.
La Coopération agricole affirme son soutien aux "orientations équilibrées" affichées par le ministère dans ses premiers arbitrages concernant la répartition française des aides agricoles européennes.
Lors d'une réunion du Conseil supérieure d'orientation et de coordination de l'économie agricole et alimentaire (CSO) qui s'est tenue le 21 mai dernier, le ministre Julien Denormandie a fait part de ses premiers arbitrages concernant la répartition française des aides agricoles européennes.
S'il y a eu de vives tensions avec cette organisation, la Coopération Agricole estime que les orientations présentées sont "équilibrées" et "doivent permettre d'accompagner l'agriculture vers les modèles de demain".
Elle est particulièrement satisfaite :
- de la stabilité du taux de transfert entre le pilier 1 et le pilier 2, soit de 7,53% ;
- du maintien de l’indemnité compensatoire des zones à handicaps naturels (ICHN) et de l’engagement de l’Etat en complément ;
- du renforcement de l’enveloppe de soutien aux jeunes installés pour répondre à l’enjeu de renouvellement des générations ;
- du caractère inclusif et non-discriminant de l’éco-régime, incluant notamment les démarches de haute valeur environnementale (HVE) ;
- de l’augmentation de l’enveloppe dédiée à l’agriculture biologique, avec une ambition de 18% de superficie agricole utilisée (SAU) convertie en bio d’ici 2027.
En revanche, elle regrette que les "programmes opérationnels, outils de transition et d'efficacité économiques, ne soient pas étendus à davantage de filières pour permettre leur structuration" et que le "cadrage affiché ne permette pas d'affecter plus de moyens à la prévention et à la gestion de l'ensemble des risques".