JSMTV : nouvelle formule face aux enjeux de la recherche sur la viande
> Les 3 et 4 novembre prochains, à Clermont-Ferrand, il sera question de la contribution de l'élevage aux émissions de GES.
Les thématiques abordées lors des Journées des sciences du muscle et technologies des viandes (JSMTV) qui auront lieu les 3 et 4 novembre prochains à Clermont-Ferrand traduisent l'évolution des préoccupations de cette filière. Signe des temps, les travaux seront ouverts par Anne Mottet, chargée de politiques d'élevage à la FAO, dont le rapport « Livestock long shadow » de 2006 avait provoqué une vive polémique avec les milieux de l'élevage. Cette spécialiste française des agroécosystèmes a fait partie de l'équipe qui a rédigé le rapport suivant, réévaluant (à la baisse) la contribution de l'élevage et des productions animales dans les émissions de gaz à effet de serre (GES) au niveau mondial. L'autre évolution nouvelle, c'est l'importance accordée à l'économie. Une session sera consacrée à la compétitivité économique des filières viandes, une autre à l'efficience et à la qualité de l'abattage, des découpes et des transformations des viandes. Différentes disciplines (robotique, physique, biochimie, chimie, microbiologie…) seront interrogées pour améliorer l'efficacité technique et économique des opérations unitaires. « Notre ambition, c'est de favoriser les échanges, y compris individuels, entre la recherche publique, les centres techniques et les entreprises », explique Jean-François Hocquette (Inra), coordinateur de la manifestation et président du GIS (groupement d'intérêt scientifique) « muscle, viandes et produits carnés ».
Un rapprochement concrétisé par les interventions de professionnels comme Jean Denaux, Jean Meunier ou encore Olivier Metzger. Environ 200 chercheurs, ingénieurs et professionnels sont attendus y compris une délégation chinoise du centre de recherche-développement sino-français pour la production de viande de bœuf.