Indépendance protéique : Sojalim va produire deux fois plus de protéine française pour le porc
Cette année, deux fois plus de graines de soja cultivées dans le Sud-Ouest pourront être triturées dans l’usine Sojalim de Sanders et Euralis.
Cette année, deux fois plus de graines de soja cultivées dans le Sud-Ouest pourront être triturées dans l’usine Sojalim de Sanders et Euralis.
Le fabricant d’aliments pour animaux Sanders (du groupe Avril) et la coopérative Euralis ont inauguré une seconde ligne de transformation de graines de soja cultivées dans le Sud-Ouest, dans leur usine de trituration de Vic-en-Bigorre. Cette usine produit exclusivement du tourteau de soja pour l’alimentation animale (l’huile est intégrée dans les aliments). Les tourteaux permettront notamment de nourrir les porcs d’Euralis et de Fipso, et d’approvisionner les élevages biologiques en partenariat avec les établissements Aurouze, a-t-il été précisé. La capacité de trituration de graines de soja non-OGM de Sojalim est désormais de 50 000 tonnes, dont 15 000 tonnes de graines biologiques. Une quantité restant modeste en comparaison des 3,3 à 3,5 millions de tonnes de tourteaux de soja importées annuellement en France, dont 500 000 t non-OGM.
Le projet Sojalim, né en 2016 avec le soutien de l’Union européenne (NextGeneration EU) et l’Etat français, s’appuie en effet sur la complémentarité économique entre les filières biologique et conventionnelle. Sa capacité double aujourd’hui grâce au Plan de structuration des filières de protéines végétales et à l’aide de FranceAgrimer dans le cadre de France Relance.