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Incertitude après un bon début 2016

Les cours des broutards sont restés corrects au premier trimestre, malgré la FCO. Le marché manque néanmoins de dynamisme faute d'envois vers la Turquie.

Le marché des broutards est resté fluide et régulier au premier trimestre. Néanmoins, le commerce est compliqué du fait de l'évolution régulière du zonage FCO. Certains départements passent de zone indemne à zone réglementée, d'autres sont classés saisonnièrement indemnes, ce qui induit de fortes variations de l'offre sur les marchés locaux et des complications, parfois soudaines, pour les exportateurs. Pour partir vers l'Italie, les animaux doivent être vaccinés depuis plus de 60 jours, ce qui n'est pas le cas dans les zones récemment classées réglementées, mais l'est dans le Centre. Début avril, seul un croissant allant de la Bretagne à l'Alsace était classé indemne et pouvait expédier ses animaux vers la Turquie, débouché tonique pour les broutards légers dont les prix sont localement élevés.

Hausse des envois vers l'Italie

Avec plus de 92 000 têtes en janvier, les exportations françaises de broutards « ont retrouvé des niveaux comparables à ceux d'avant la crise de la FCO », note Agreste. Elles dépassent de 3 % leur niveau du même mois de 2015, mais restent inférieures de 1,9 % à leur moyenne quinquennale. Cette hausse est à mettre sur le compte des envois de gros bovins lourds vers l'Italie, avec 3 300 mâles et 2 000 femelles supplémentaires. En revanche, vers la Turquie, le flux s'est tari. Les ventes d'animaux légers (de 160 à 300 kg vif) ont reculé de 11 %. L'absence du marché algérien, une demande espagnole – dont l'engraissement dépend de la demande en viande méditerranéenne – atone et un marché italien maussade inquiètent néanmoins les opérateurs à moyen terme. Virginie Pinson

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