Gros bovins : les prix du vif se stabilisent
Bovins : Peu d’évolutions notables en ce début de semaine pour la filière française. Si un regain de consommation est espéré en ce début de mois, les prochaines semaines s’annoncent ternes, ce qui incite l’abattage découpe à rester prudent dans ses achats.
Sur les marchés en vif, les sorties de réformes demeurent largement suffisantes pour couvrir des besoins d’abattage mesurés. Toutefois, les prix semblent vouloir désormais se stabiliser, y compris pour les réformes laitières. Un petit vent de fermeté commencerait même à souffler pour les races à viande de qualité, et quelques ajustements haussiers sont parfois relevés en laitières. A noter que la marchandise inférieure demeure délaissée et difficilement valorisée.
Veaux : 7 619 veaux de boucherie ont été exportés par la France sur les sept premiers mois de l’année, soit 18,8 % de moins qu’un an plus tôt, selon Agreste. Dans un contexte de demande en perte de vitesse, l’Hexagone a également revu ses importations à la baisse, de l’ordre de 11,1 % à 12 787 animaux. Les abattages étant en hausse de 0,6 %, la production nationale semble vouloir se reconcentrer sur le marché intérieur.
Ovins : Selon la Commission, l’Union européenne (UE) a importé 153 127 tonnes de viande ovine sur les sept premiers mois de l’année, soit 5,7 % de plus qu’un an plus tôt. La Nouvelle-Zélande a conforté sa place de premier fournisseur de l’UE, avec des expéditions en hausse de 7,8 % à 136 757 tonnes. Loin derrière, l’Australie montre des signes de faiblesse, avec des ventes en baisse de 19,5 % à 9 400 tonnes. A la troisième place s’installe la République de Macédoine, avec 1 960 tonnes vendues à l’Union (+15,5 %).