Gros bovins : le marché a pris ses habits de rentrée
Alors que l’offre reste très limitée, les abattoirs ont repris une activité classique.
Alors que l’offre reste très limitée, les abattoirs ont repris une activité classique.
Les abattoirs rapportent une offre toujours aussi limitée en gros bovins, avec des difficultés d’approvisionnements qui les contraignent à fonctionner en flux tendu et parfois au ralenti. Mais leurs besoins tendent à se tasser un peu maintenant les commandes de rentrée satisfaites. Le commerce reste dynamique et la rentrée semble s’être faite sous de bons auspices, loin des troubles et de l’incertitude de l’an dernier. Les cours continuent de progresser cette semaine en toutes catégories, pour s’établir à des niveaux qui n’avaient plus été vus depuis six ans. Pour autant, les éleveurs allaitants se disent toujours insuffisamment rémunérés, alors que les coûts de production ont progressé et que, surtout, le marché du broutard manque de tonus. Les prix des bovins maigres restent en effet décevant pour la période, dépendant d’un marché italien rendu très prudents par la pandémie.
Pour les abattoirs, l’heure est aux comptes. En effet, la revalorisation des prix des gros bovins finis n’est pour le moment pas suivie d’une hausse de la viande. Après l’été, la demande est passée des arrières aux avants, des grillades aux haché et donc la valorisation de la carcasse recule.