G20 : un soutien de principe à l’agriculture
L’AGPB (Association générale des producteurs de blé) se félicite publiquement de « la confirmation par le G20 de Cannes des conclusions du G20 agricole adoptées le 23 juin ». Pour l’organisation syndicale des producteurs de blé, il importait avant tout que le sommet des vingt puissances économiques retienne la priorité d’augmenter la production et la productivité agricoles partout dans le monde. « Cette réaffirmation au plus haut niveau politique, analyse l’AGPB, a également pour valeur de mettre encore plus en évidence les responsabilités de l’Europe et de la France (…), compte tenu de leur capacité à réaliser plus régulièrement que d’autres des récoltes élevées et au vu de l’accroissement considérable de la demande au sud de la Méditerranée, tout particulièrement. » Il est probable que la production française profitera de l’initiative internationale de recherche pour l’amélioration du blé, lancée par la France à l’issue du G20 agricole. En revanche, le sommet de Cannes n’a fait qu’approuver le rapport de l’Organisation internationale des commissions de valeurs (OICV) suggérant de donner plus de pouvoir aux régulateurs des marchés dérivés de matières premières et envisageant des suspensions de cotations en cas de surchauffe. Les opérateurs attendaient plus. La volatilité atypique de ces derniers mois gêne même le négociant international Cargill, qui a enregistré de modestes performances au cours du trimestre finissant au 31 août.