Etat des lieux de l’origine et de la qualité
La situation du nouvel Institut national de l’origine et de la qualité trois mois après sa création et l’adaptation du règlement européen aux pays membres : deux thèmes d’actualité pour les tables rondes qui se sont déroulées lors des conférences Squalim, organisées dans l’enceinte de Serbotel, du 18 au 21 mars dernier.
Concernant l’Inao, tous les comités se sont réunis une première fois. L’objectif, c’est la transformation des groupements qualité en Organismes de défense et de gestion. Hormis quelques dossiers restant à venir, la grande majorité des demandes de transformation est arrivée. Autres chantiers, en cours : la doctrine concernant l’IGP voie directe, les contrôles en AOC, l’étude des dossiers en provenance de la CNLC. « Les grands axes de la politique de qualité et d’originesont l’engagement des producteurs, la simplification des procédures, l’enrichissement des cultures diverses entre l’origine et les aspects normatifs et ceci dans l’objectif de la crédibilité du système et des produits par le consommateur», a déclaré Philippe Merillon, directeur du service des stratégies agricoles et industrielles à la DGPEI. Quant aux problématiques européennes, la table ronde a permis de dégager des approches différentes des AOP et IGP. Cristina Rueda Catry, administrateur de la Commission européenne a tracé des axes de réflexion en vue d’une modification possible du règlement 510 d’ici un an. Parmi eux : les logos, la propriété de l’appellation, les ingrédients, la question du sel,…
« Et la création de l’agence européenne » a ajouté Anne Richard, directrice du Cnaol.