Viande
Essai digital d’Inélis pendant la crise
Inélis a ouvert début mars sa boutique en ligne, mais est touché par la fermeture de la restauration qui représente le plus gros de son activité. La société reste positive pour l’avenir et se tient prête à investir.
Inélis a ouvert début mars sa boutique en ligne, mais est touché par la fermeture de la restauration qui représente le plus gros de son activité. La société reste positive pour l’avenir et se tient prête à investir.
Avec le lancement de sa boutique en ligne au début du mois de mars, Inélis (ex-France Kebab) souhaite amener un service complémentaire pour ses clients particuliers et restaurateurs. La société se retrouve néanmoins handicapée par une baisse significative de la demande avec la fermeture de la restauration et un manque de notoriété pour son service numérique. « Ça démarre tout doucement. C’est un peu difficile de se faire entendre, car le consommateur est aujourd’hui préoccupé par autre chose, mais le bilan est plutôt positif. Nous ne sommes pas inquiets pour l’avenir de notre service digital », confie Bernard Thibaut, président d’Inélis.
La société vise particulièrement les établissements de restauration qui n’ont pas de magasin physique à proximité pour s’approvisionner en viande et en pain type kebab. Inélis profite des quelques centaines de commandes qui ont été passées depuis le début du lancement pour « perfectionner les couacs et améliorer le site Internet. Nous avons de très bons premiers retours », ajoute Bernard Thibaut.
Tous nos envois sont tracés
Inélis s’est associé à Stef et Chronofresh afin de stocker et livrer ses produits dans des conditions idéales respectant la chaîne de froid. « Grâce à nos prestataires, tous nos envois sont tracés. Nous pouvons voir s’il y a un quelconque problème grâce aux capteurs de température », précise-t-il. Pour faire connaître son nouveau service, Inélis offre les coûts de transports des commandes de ses clients et des particuliers. « Procéder de la sorte ne nous fait pas gagner beaucoup d’argent, si du moins nous n’en perdons pas, mais ça booste les ventes », précise-t-il.
Investissements dans la boutique en ligne à venir
Inélis compte à l’avenir investir plusieurs dizaines de milliers d’euros pour améliorer sa boutique en ligne et « devenir un site marchand de grande ampleur. Mais on va attendre de sortir de la crise pour se lancer dans ce projet », tempère Bernard Thibaut. Inélis a aujourd’hui beaucoup de stocks et souhaite être efficace à la reprise. « Nos clients nous attendent. Nous ne devrons avoir aucun délai de latence », avance-t-il.