Cotations
En bovin, marché calme et activité réduite
Peu d’évolution sur le marché des gros bovins, les animaux sont rares, mais les ventes de viande bovine semblent en berne.
Peu d’évolution sur le marché des gros bovins, les animaux sont rares, mais les ventes de viande bovine semblent en berne.
« Depuis le début de l’année, les ventes de viande hachée reculent en volume, c’est un vrai changement » confie un opérateur de la filière aux Marchés. Une baisse sans surprise au vu de la flambée des prix au consommateur. La viande hachée fait en effet partie des produits les plus inflationnistes avec des hausses de prix dépassant les 20 %. Pour autant, elles seraient toujours supérieures à leur niveau d’avant-Covid, toujours selon les professionnels qui jugent que le changement d’habitude du consommateur est bien durable. Pour le reste de la gamme, les opérateurs se dont écho d’un commerce ralenti. Les pièces à griller des arrières ne sont plus très demandées, ce n’est plus la saison, tandis que le démarrage de la gamme hivernale se fait lentement, la météo n’étant pas encore résolument aux frimas. De plus les arbitrages des consommateurs sont en défaveur de la viande rouge, même s’ils ne sont pas non plus en faveur des produits végétariens.
Les disponibilités de gros bovins restent serrées
Les prix des gros bovins se montraient assez peu évolutifs dans l’ensemble, l’heure est à une reconduction aisée des prix, toutes catégories confondues. Les disponibilités restent mesurées comme l’indiquent les remontées Normabev auprès d’Interbev. En semaine 40, les abattages de gros bovins se situaient 3,6 % au-dessous de leur niveau de l’an dernier, les vaches mixtes et lait étant les catégories les plus en tension (-7 %) tandis que le manque est un peu moins prononcé en vaches viande (-1,4 %) et que les JB sont un peu plus présents (+2,8 %).