Créaline veut rajeunir sa cible de consommateurs d’artichaut
Créaline a commercialisé cet été sa dernière innovation, un artichaut précuit à la vapeur. Le produit, qui a nécessité 250 000 euros, sera renouvelé pour la prochaine saison.
Créaline a commercialisé cet été sa dernière innovation, un artichaut précuit à la vapeur. Le produit, qui a nécessité 250 000 euros, sera renouvelé pour la prochaine saison.

La société normande Créaline, filiale de la coopérative Agrial, a été récompensée par un trophée de l’agroalimentaire par l’Area Normandie, dans la catégorie des nouvelles tendances de consommation, pour Vive le veg ! C’est un artichaut cuit à la vapeur dont sont gardés seulement les feuilles et le cœur. Il est présenté dans un bol individuel de 200 g micro-ondable, avec une sauce vinaigrée tomate et échalote 100 % végétale, pour une consommation nomade (chaude, tiède ou froide). « La consommation d’artichaut reculait, nous avons cherché à rendre ce légume ancien plus accessible, notamment auprès des jeunes générations qui ne savent pas le cuisiner », confie Jean-Noël Le Carpentier, directeur général de Créaline.
Les artichauts sont cultivés à Saint-Pol-de-Léon (Finistère) et transformés dans l’usine Créaline de Lessay (Manche). « Créaline a investi 250 000 euros dans ce process et l’acquisition d’un brevet », poursuit Jean-Noël Le Carpentier, précisant que le procédé a nécessité beaucoup de travail de recherche et développement. Le produit sera commercialisé en saison, c’est-à-dire de mai à fin septembre. En 2019, la commercialisation n’a débuté que cet été, le produit était référencé dans une centaine de magasins. « On parle de quelques dizaines de tonnes pour cette première saison, pouvant évoluer vers quelques centaines dans le futur », précise Jean-Noël Le Carpentier.