Cotations
[Cotations des surgelés restauration collective] Les prix des frites surgelées flambent en septembre
Les prix des produits surgelés destinés à la restauration collective restent très élevés, seuls de rares produits se détendent au mois de septembre. C’est au tour des produits à base de pommes de terre de bondir à cause de la sécheresse.
Les prix des produits surgelés destinés à la restauration collective restent très élevés, seuls de rares produits se détendent au mois de septembre. C’est au tour des produits à base de pommes de terre de bondir à cause de la sécheresse.
La cotation nationale des produits surgelés pour le mois de septembre 2022, publiée par FranceAgriMer-RNM et Fedalis confirme la tension sur les approvisionnements. Elle est disponible dans votre quotidien, sur le kiosque.
Alors que les approvisionnements de surgelés étaient sous tension depuis plusieurs mois à cause de causes multiples : guerre en Ukraine, décapitalisation des cheptels, crise énergétique, grippe aviaire, dévaluation de l’euro face au dollar, inflation, les vagues de chaleur de cet été ont aggravé la situation. Le tableau dressé par Fedalis reste sombre, seuls quelques rares produits affichent des corrections de prix vers le bas.
Les produits à base de pomme de terre voient leurs prix monter
Fruits et légumes surgelés voient leurs prix monter, reflets des hausses de l’énergie et des emballages, mais aussi d’une offre limitée par la sécheresse. La pomme de terre est particulièrement concernée du fait de la campagne catastrophique à cause du manque de pluie cet été.
Ci-dessous quelques exemples de variations mensuelles :
- Pommes dauphines cuites : +13,58 %
- Frites longues au four : +6,03 %
- Pommes rissolées préfrites : +16,29 %
- Courgette en rondelles : +2,07 %
- Oignons émincés : =
- Printanière de légumes : +2,29 %
Protéines animales, tout est sous tension
En viande bovine comme porcine, et en abats, c’est la baisse de la production qui engendre des manques. Néanmoins, après la flambée des prix de ces derniers mois la tendance est à la stabilisation sur des niveaux records. En veau, la production néerlandaise diminue pour s’adapter à la directive nitrate, ce qui entraîne des tensions puisque la demande reprend, notamment sur le sauté. En agneau, la production océanique est plus limitée. Les volailles sont sous tension des suites de la grippe aviaire, notamment les dindes, pintades, canettes et canards. Certaines espèces ont vu les reproducteurs décimés, la remise en place des productions est donc longue. En poulet, les prix se stabilisent à leur niveau élevé. En lapin, la production continue son érosion.
Ci-dessous quelques exemples de variations mensuelles :
- Steak haché VBF 15 % MG : -1,16 %
- Sauté de veau sans os UE : +5,55 %
- Epaule d’agneau désossée : +7,91 %
- Roti de porc échine : +2,22 %
- Cordon bleu de dindonneau cuit UE : +1,19 %
- Filets ou blanc de poulet France : =
- Magret de canard France : +10,66 %
- Cuisse de lapin France : +1,30 %
Tension toujours importante sur les approvisionnements en produits de la mer
Aucune amélioration sur les produits de la mer, secteur le plus tendu, car particulièrement mondialisé. Les conséquences du Covid en Chine, de la flambée des prix du transport maritime, la hausse des coûts de production liée à la progression des prix des carburants des bateaux de pêche et une offre en chute libre « baisse des quotas sur le cabillaud, conflit Russo-Ukrainien, les campagnes de cet été sur le Hoki et le saumon sauvage ont été catastrophiques » résume Fedalis.
Ci-dessous quelques exemples de variations mensuelles :
- Filet de colin d’Alaska : +4,03 %
- Crevettes entières cuites : -4,29 %
- Cocktail de fruits de mer : =
Les prix des préparations élaborés réagissent à la hausse des matières premières
Tous les ingrédients entrant dans les plats préparés, pâtisseries, desserts voient leurs prix monter, ce qui oblige les fabricants à répercuter sur leurs tarifs.
Ci-dessous quelques exemples de variations mensuelles :
- Quiche lorraine : +3,53 %
- Lasagnes bolognaises VBF : +5,75 %
- Tarte au chocolat : +2,30 %
- Petits pains blancs précuits : +7,97 %