Bovins
Calme en femelles, lourd en mâles
Le marché des vaches laitières ou allaitantes se montre assez régulier mais celui des jeunes bovins est difficile, entre retour de l’offre et exportation atone.
Le marché des vaches laitières ou allaitantes se montre assez régulier mais celui des jeunes bovins est difficile, entre retour de l’offre et exportation atone.
Mi-septembre, les cours des vaches viande R n’étaient plus que 0,5 % sous leur niveau de l’an dernier, après un été où les cotations ont lentement regagné du terrain, malgré des disponibilités toujours larges. Sur les sept premiers mois de l’année, les abattages de vaches allaitantes ont atteint 188 162 tonnes équivalent carcasse (téc), soit 7,3 % de plus qu’un an plus tôt, selon Agreste. La sécheresse estivale, limitant les disponibilités fourragères dans les mois qui viennent, pourrait redonner un coup d’accélérateur au mouvement de décapitalisation en place depuis un peu plus d’un an, estime l’Idele. Les abattages de laitières pourraient aussi augmenter, alors qu’ils se situaient déjà à 162 893 téc, 3,1 % au-dessus de leur niveau de l’an dernier en cumul de janvier à juillet, selon Agreste.
Engorgé en jeunes bovins
En jeunes bovins allaitants, les cours se situent sous leur niveau de 2017 depuis mi-avril, l’écart atteignait 4 % mi-septembre. Le marché est encombré à cause d’une demande terne chez nos principaux acheteurs. La canicule estivale a limité la consommation en Allemagne où la sécheresse a aussi incité davantage d’éleveurs à abattre leurs animaux.
Aucune amélioration n’est attendue à court terme, les sorties françaises devraient être importantes à l’automne alors que le marché italien pourrait être sous la pression de la viande polonaise qui ne trouve plus le chemin de la Turquie, en plein marasme économique. La raréfaction de l’offre en jeunes bovins laitiers ne compense pas la hausse en allaitants.