Broutards : un marché plus lourd en 2019 ?
Broutards : A l’heure de la reprise de l’activité commerciale, les esprits se tournent vers la prospective. Que réserve 2019 sur le marché du broutard ? Un peu plus de lourdeur si l’on en croit l’Institut de l’élevage qui relève que les stocks de broutards ne sont plus aussi bas. Ainsi en novembre 2018, le nombre de mâles de 6 à 12 mois n’est-il plus inférieur que de 4 % à son niveau d’un an plus tôt. Les sorties de broutards de plus d’un an seront par conséquent plus importantes que ces derniers mois. Par ailleurs, la sécheresse de l’été dernier n’a pas nui aux naissances. Dans ce contexte, les disponibilités seront plus élevées en fin d’année prochaine et début 2020.
Côté demande, les perspectives sont peu dynamiques. La demande italienne tend à se tasser et les achats espagnols sont en retrait faute de débouchés des animaux finis, vers la Turquie, en crise. Néanmoins, le marché algérien s’avère prometteur, malgré des exigences drastiques. L’arrivée annoncée d’un vaccin ambivalent pourrait en outre aider à fluidifier le commerce, complète l’Institut.
Veau : Les apports sont plus nombreux en ce début de semaine en compensation des marchés manqués avec les fêtes de fin d’année. Néanmoins la demande est présente, ce qui permet aux tarifs des bons animaux de se maintenir. En revanche, le commerce demeure délicat pour les veaux maigreux.
Ovins : Échanges corrects sur le marché de la viande ovine en ce début de semaine, mais l’offre semble largement suffisante pour répondre aux besoins du moment.