Consommation
Achats des ménages : le bœuf s’en sort, le porc chute
Les achats des ménages de viande de boucherie ont reculé en juillet.
Les achats des ménages de viande de boucherie ont reculé en juillet.
Les achats de viande des ménages français pour leur consommation à domicile ont été encore mal orientés en juillet, puisque les volumes de viandes de boucherie fraîches accusent un repli de 9 % par rapport à l’an dernier, la résistance du bœuf (+0,6 %) ne compensant pas les dégringolades du porc (-16,2 %) et de l’agneau (-19 %), selon les données de Kantar publiées par FranceAgriMer. Deux chutes qui peuvent notamment s’expliquer par la météo peu favorable aux grillades, qui a aussi pénalisée les saucisses (-14,7 %). Les élaborés ont reculé de 9,1 %.
-3,3 % en cumul sur sept mois
En cumul sur les sept premiers mois de l’année, bœuf et veau résistent, affichant respectivement +0,6 % et +0,7 %. Même performance pour les abats (+0,6 %). L’agneau recule (-1,4 %) alors que son prix moyen d’achat progresse de 3,3 %. Le porc chute, en volume (-7,1 %) comme en valeur, le prix moyen d’achat reculant de 4,2 %. Les élaborés perdent 5,2 % comparé à une année 2020 exceptionnelle. L’ensemble du rayon viande de boucherie fraîche accuse une baisse de 3,3 % sur cette période. Les viandes surgelées se replient de 6,8 %, une baisse là encore à nuancer, car c’est comparé aux très bons résultats de l’an dernier.