162 millions de tonnes de lait dans l’Union en 2030
La production laitière européenne devrait continuer sa croissance dans les années qui viennent, mais sur un rythme un peu plus ralenti, de l’ordre de +0,6 % par an pour atteindre 162 millions de tonnes en 2030, estime Bruxelles. La transformation à la ferme est attendue un peu plus présente, sous l’effet d’une demande un peu plus orientée vers les circuits courts et le local. Les émissions de gaz à effet de serre par litre de lait sont attendues en recul, sous l’effet d’une meilleure productivité des vaches et de réformes plus tardives. La séquestration du carbone dans les prairies et une gestion durable des effluents (par la méthanisation par exemple) pourraient aussi verdir la production. En 2030, le rendement moyen pourrait être de 8 300 kg par vache, calcule Bruxelles (contre 7 400 en 2020), grâce à une réduction de l’écart entre les états membres. Un gain de rendement ralenti par l’essor des modes de productions alternatifs, comme le lait de pâturage, le lait de foin ou le sans OGM. Le poids lourd restera le bio, qui pourrait compter pour 10 % de la production de 2030 (3,5 % en 2018). En 2030, l’Union européenne pourrait ne compter plus que 19,2 millions de vaches laitières, 7 % de moins qu’en 2020.