Cotation
Le marché du porc n’est serein ni en France ni dans l’UE
Le férié de Pâques n’a pas eu un impact de longue durée sur le marché français du porc puisque le prix 56 TMP établi à Plérin a regagné 0,3 centime/kg cette semaine, pour s’établir 10,2 % plus haut qu’il y a un an. Au niveau européen, même tendance, les fériés, plus nombreux chez nos voisins, n’ont pas durablement pesé sur le marché puisque les cours se sont soit raffermis (Espagne, Danemark) soit sont restés stables (Pays-Bas, Allemagne). Outre-Rhin, la tension reste néanmoins forte entre les abattoirs qui veulent jouer la baisse et l’amont qui s’inquiète pour sa survie.
Dans l’Hexagone aussi, l’ambiance est loin d’être sereine dans la filière. L’amont reste confronté à la flambée des coûts de production tandis que l’abattage-découpe se retrouve pris en étau dans un contexte de consommation peu dynamique. Il ne fait pas encore assez beau pour que les barbecues soient vraiment de sortie et que les ventes de saucisses et autres pièces à griller animent le marché. Les opérateurs n’ont pas tous réussi à répercuter les hausses enregistrées ces derniers mois et se montrent très prudents dans les commandes. Début du mois de mai, fin des vacances scolaires et la possible arrivée de températures plus estivales pourraient ragaillardir le commerce.