Le dioxyde de titane n’est plus sûr en tant qu’additif alimentaire, selon l’Efsa
L'EFSA a mis à jour son évaluation de la sécurité de l'additif alimentaire « dioxyde de titane » (E171), suite à une demande de la Commission européenne en mars 2020.
L'EFSA a mis à jour son évaluation de la sécurité de l'additif alimentaire « dioxyde de titane » (E171), suite à une demande de la Commission européenne en mars 2020.
La mise à jour de l’évaluation de l’Efsa sur le dioxyde de titane (E171) souligne la « nécessité de poursuivre les recherches pour combler les lacunes en matière de données », indique l’Efsa dans un communiqué le 6 mai.
« Le dioxyde de titane ne peut plus être considéré comme un additif alimentaire sûr », indique le président du groupe scientifique de l’Efsa sur les additifs alimentaires et les arômes, le professeur Maged Younes « Un élément critique pour arriver à cette conclusion est que nous n'avons pas pu exclure les problèmes de génotoxicité qui pourraient survenir suite à la consommation de particules de dioxyde de titane. Après une ingestion orale, l'absorption des particules de dioxyde de titane est faible, mais elles sont susceptibles de s'accumuler dans l'organisme ».
En France, l’emploi de l’additif alimentaire E171 est suspendu depuis janvier 2020, rappelle l’Anses. L’agence indique prendre en compte les données de cette nouvelle évaluation dans ses travaux encours sur l’évaluation des risques liées aux additifs et ingrédients alimentaires de taille nanométrique.