Aller au contenu principal

Copagno, première coopérative auvergnate ovine

La coopérative d’éleveurs spécialisée en ovins, Copagno, est historiquement issue de Haute-Loire. Elle couvre désormais une zone plus large de sept départements.

Avec 250 adhérents et 72 323 brebis au 1er janvier 2022, Copagno garde sa position de première coopérative auvergnate spécialisée en ovin. Historiquement implantée en Haute-Loire, elle compte désormais parmi ses adhérents des éleveurs venant du Puy-de-Dôme, de l’Allier, du Cantal, de la Loire, du Cher et de la Creuse. En 2021, la coopérative a commercialisé 86 000 agneaux, en majorité auprès des deux abattoirs partenaires que sont Alpes Provence Agneau et Bigard, mais aussi avec les abattoirs de Brioude et d’Yssingeaux, qui réalisent du travail à façon pour des petites commandes. Les ovins bio de Copagno sont envoyés à l’abattoir de Neussargues, dans le Cantal.

Près de 80 % des agneaux vendus sous signe de qualité

Les agneaux sont commercialisés à hauteur de 78 % sous signe de qualité, principalement les labels rouges Agneau de l’Adret, Pays d’Oc et Tendr’Agneau. « Grâce à nos filières bien structurées et des partenaires abatteurs d’envergure, nous arrivons à écouler tous nos animaux. Il y a un marché pour tout ! », apprécie Christophe Guillerand. C’est sur ce même site que se trouve le centre d’allotement, qui permet aux techniciens de Copagno de rediriger les agneaux collectés vers les bons lots, selon leur abattoir de destination. « Les agneaux restent de quelques heures à maximum trois jours dans le centre, détaille le directeur de la coopérative, dont le siège social est basé à Saint-Beauzire en Haute-Loire. Nous disposons également de deux tunnels pour la repousse et la finition des agneaux. C’est un service que nous proposons en dépannage à nos adhérents. » Il passe environ 1 600 agneaux par semaine sur le centre et ceux-ci ne feront ensuite pas plus de cinq heures de route pour atteindre leur destination finale.

Une aide à l’installation

Les missions de la coopérative ne se cantonnent pas qu’à la collecte et à la vente des agneaux. Copagno propose à ses adhérents une myriade de services allant du suivi technique du troupeau sur l’alimentation, le sanitaire, la reproduction notamment avec un service d’échographies. La coopérative dispose également d’un service d’approvisionnement de petits et gros matériels d’élevage, suivant un catalogue mais aussi à la demande des éleveurs.

La coopérative a mis en place des outils pour aider à l’installation des porteurs de projet de moins de 40 ans, en lien avec ses partenaires (abattoirs, fabricants d’aliment, etc.). Pour une création de troupeau ou une augmentation d’un cheptel déjà existant d’au moins 100 brebis, l’éleveur recevra une aide jusqu’à 22,50 euros par brebis, avec un maximum de 450 brebis. Les jeunes installés peuvent également compter sur une avance de trésorerie sous forme de prêts à taux zéro pour acquérir cheptel et matériel, respectivement à hauteur de 15 000 et 10 000 euros maximum. Enfin, les nouveaux installés bénéficient d’un appui technique renforcé sur la conduite du troupeau et notamment sur les chantiers de tri des agneaux.

Les plus lus

Maxime Taupin
« On a beaucoup diversifié, j’ai besoin de revenir au métier d’éleveur ovin »
Maxime Taupin est en Gaec avec ses parents sur une exploitation multi-ateliers, entre troupe ovine, grandes cultures, vente…
Agneaux à l'engraissement en Afrique du Sud
De l’intérêt des levures dans la ration des brebis et des agneaux
Le fabricant de levures Lallemand présentait une série d’études confirmant l’intérêt de l’ajout de levures vivantes dans la…
Guillaume Maman
« J’ai créé un atelier ovin complémentaire des grandes cultures avec un minimum d’investissement »
Dans le nord-est de l’Aube, Guillaume Maman a repris l’exploitation familiale orientée grandes cultures et a créé un atelier ovin…
Manon Fleuroux élève un troupeau de 60 brebis
« Nous devons nous réapproprier la mort de nos animaux »
Manon Fleuroux élève un troupeau de 60 brebis à Montréal dans l’Aude et est engagée dans la création d’un abattoir mobile. Suivie…
Samuel Bulot, président de l’Institut de l’élevage.
« L’Institut de l’élevage doit venir dans les cours des fermes »
Samuel Bulot a été élu président de l’Institut de l’élevage le 13 juin. Éleveur laitier bio en Côte-d’Or, il mesure l’…
Laurent Loury, sélectionneur ovin
"A cause de la FCO, je vais manquer d’agneaux, de brebis et mes reproductrices sont bloquées sur ma ferme"
Laurent Loury est sélectionneur de brebis Ile de France dans l'Oise. Son troupeau est contaminé par la FCO3, les pertes animales…
Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 90€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir Pâtre
Consultez les revues Réussir Pâtre au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter Réussir Pâtre