FCO 3 : Les contours des zones régulée et de vaccination volontaire s’élargissent
Suivant la confirmation d’un second foyer de FCO sérotype 3 dans l’Aisne, puis d'un troisième dans les Ardennes, le gouvernement étend la zone régulée, et lance la campagne de vaccination volontaire dans six régions.
Suivant la confirmation d’un second foyer de FCO sérotype 3 dans l’Aisne, puis d'un troisième dans les Ardennes, le gouvernement étend la zone régulée, et lance la campagne de vaccination volontaire dans six régions.
Après un premier cas détecté dans le Nord, un nouveau foyer de fièvre catarrhale ovine (FCO) de sérotype 3 a été confirmé dans le département de l’Aisne, puis un troisième dans les Ardennes « portant à trois le nombre de foyers de ce nouveau variant exotique en France, selon le bilan arrêté au 8 août », annonce le ministère de l’Agriculture dans un communiqué.
Le gouvernement élargit donc la zone régulée ce vendredi 9 août. Au sein de cette zone de 150 kilomètres autour des foyers, des restrictions de mouvements des animaux sont en vigueur dans l’objectif de ralentir la progression de la maladie vectorielle.
Retrouvez la liste des communes concernées par la zone régulée ici.
La campagne de vaccination est lancée dans 6 régions
Les vétérinaires sanitaires pourront commander et prescrire les vaccins dès le lundi 12 août. Dans le cadre de la campagne de vaccination volontaire, annoncée le 5 août, 6,4 millions de doses « seront gratuitement fournies par l’État aux éleveurs » des régions, Hauts-de-France, Normandie, Île-de-France, Grand Est, Centre-Val de Loire et Bourgogne-Franche-Comté, dont 5,3 millions de doses destinées aux bovins et 1,1 million pour les ovins.
Cette zone correspond au territoire qui avait été atteint en décembre 2007 par la FCO-8 suite à son introduction via la Belgique en juillet 2007. La campagne de vaccination volontaire dure jusqu'au 31 décembre 2024.
En dehors de cette zone, le vaccin peut être prescrit mais reste à la charge de l’éleveur.
Outre la prise en charge du vaccin et de l’acte de vaccination dans la «zone de vaccination volontaire», l’État finance les visites vétérinaires sanitaires visant à diagnostiquer la maladie, ainsi que les actes liés.
Les pouvoirs publics financent aussi le coût des analyses réalisées en laboratoire agréé pour confirmer la FCO et les prélèvements effectués dans ce but.
Les vaccins ne sont pas aussi efficaces qu’espéré, mais restent « très importants pour limiter l’impact clinique et la mortalité », insiste GDS France. Pour limiter les conséquences sanitaires de la maladie, l’organisme préconise de « surveiller les animaux matin et soir » et de « contacter son vétérinaire et soigner les signes cliniques dès leur apparition (fièvre, aphtes, défaut d’hydratation, plaies) ».