FCO 3 : Les contours des zones régulées et de vaccination volontaire s’élargissent
Suivant la confirmation d’un second foyer de FCO sérotype 3 dans l’Aisne, le gouvernement étend la zone régulée, et lance la campagne de vaccination volontaire dans six régions.
![Bovins viande / pathologies bovines / vaccination contre la fièvre catarrhale / FCO](https://medias.reussir.fr/bovins-viande/styles/normal_size/azblob/2024-08/_rbv328_fco_zones_directweb_photo2.jpg.webp?itok=Yz_cm5Iv)
Après un premier cas détecté dans le Nord, un nouveau foyer de fièvre catarrhale ovine (FCO) de sérotype 3 a été confirmé dans le département de l’Aisne, « portant à deux le nombre de foyers de ce nouveau variant exotique en France, selon le bilan arrêté au 8 août », annonce le ministère de l’Agriculture dans un communiqué.
Le gouvernement élargit donc la zone régulée ce vendredi 9 août. Au sein de cette zone de 150 kilomètres autour des foyers, des restrictions de mouvements des animaux sont en vigueur dans l’objectif de ralentir la progression de la maladie vectorielle.
![Cartographie de la zone régulée à date du 8 août 2024 pour limiter la progression de la FCO 3 dans les élevages en France.](https://medias.reussir.fr/bovins-viande/styles/normal_size/azblob/2024-08/_rbv328_esse_fco3_zones_directweb_photo1.jpeg.webp?itok=X898RmJR)
Retrouvez la liste des communes concernées par la zone régulée ici.
La campagne de vaccination est lancée dans 6 régions
Les vétérinaires sanitaires pourront commander et prescrire les vaccins dès le lundi 12 août. Dans le cadre de la campagne de vaccination volontaire, annoncée le 5 août, 6,4 millions de doses « seront gratuitement fournies par l’État aux éleveurs » des régions, Hauts-de-France, Normandie, Île-de-France, Grand Est, Centre-Val de Loire et Bourgogne-Franche-Comté, dont 5,3 millions de doses destinées aux bovins et 1,1 million pour les ovins. En dehors de cette zone, le vaccin peut être prescrit mais reste à la charge de l’éleveur.
Les vaccins ne sont pas aussi efficaces qu’espéré, mais restent « très importants pour limiter l’impact clinique et la mortalité », insiste GDS France. Pour limiter les conséquences sanitaires de la maladie, l’organisme préconise de « surveiller les animaux matin et soir » et de « contacter son vétérinaire et soigner les signes cliniques dès leur apparition (fièvre, aphtes, défaut d’hydratation, plaies) ».