L’Afrique du Sud a déposé plainte, sous la forme d’une demande de consultation concernant « les restrictions à l’importation imposées par l’Union européenne (UE) et visant les agrumes en provenance d’Afrique du Sud » auprès de l’Organe de réglementation des différents de l’Organisme mondial du commerce (OMC), le 27 juillet 2022, dans une note que nous nous sommes procurés.
Le faux carpocapse en cause
Depuis le 14 juillet 2022, l’UE exige que les agrumes en provenance des pays touchés par le faux carpocapse soient soumis à des traitements par le froid et à des phases de prérefroidissement pendant 25 jours dans le pays producteur. Avec la mise en place de ces prescriptions phytosanitaires, l’UE entend éviter la propagation du faux carpocapse. Toutefois, l’Afrique du Sud estime que « l’approche systémique pour les agrumes » est déjà un moyen de prévenir la propagation du parasite.
Des mesures antérieures jugées insuffissantes par l'UE
L’Afrique du Sud avait déjà réduit ses expéditions vers l’UE pour prévenir la diffusion du parasite, depuis déjà quelques années, selon le département d’agriculture étrangère des États-Unis. Le premier exportateur d’oranges fraîches vers l’UE juge ces prescriptions soudaines. Elles interviennent au milieu de la saison des expéditions.
Des argumes déjà en mer
Le sort de plusieurs tonnes d’agrumes, actuellement en mer, avec des certificats d’entrée délivrés entre le 24 juin et le 14 juillet 2022, n’est pas encore fixé. Par plainte, l’Afrique du Sud, estime que l’UE n’est pas dans son droit en vertu des différentes lois et réglementation de l’OMC.
