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L’interprofession provençale mise sur la premiumisation de ses vins et sur l’international
Début juillet 2023, l’interprofession provençale, CIVP, est revenue sur l’avancement de ses différents chantiers stratégiques.
Début juillet 2023, l’interprofession provençale, CIVP, est revenue sur l’avancement de ses différents chantiers stratégiques.
Lors de son assemblée générale du 6 juillet, l’interprofession des vins de Provence a fait le point sur l’avancée des différents chantiers de son plan stratégique. Le président, Éric Pastorino, a rappelé qu’une nouvelle campagne de communication est déployée depuis le mois de mai.
Elle se concentre « sur la cible stratégique pour l’avenir : les millénials hédonistes, jeunes consommateurs de moins de 45 ans, urbains, en quête d’authenticité et à la vie sociale importante », en France et à l’international (États-Unis, Canada, Royaume-Uni, Belgique, Allemagne, Pays Bas), a détaillé le CIVP.
Priorité aux Wine Curious et Wine Lovers
Par ailleurs, le dossier œnotourisme avance. Le CIVP souhaite coordonner l’ensemble des acteurs du tourisme autour de la marque Vins de Provence et mettre en place un programme « dans les prochains mois », à destination de deux cibles prioritaires : les Wine Curious et les Wine Lovers. « Nous renforçons notre communication et nos projets pour accompagner la montée en gamme et l’internationalisation de notre marque collective Vins de Provence », a souligné le président.
En effet, face à l’évolution de la consommation, le CIVP est convaincu que le développement des vins de Provence passera par une poursuite de la premiumisation et l’accroissement des marchés internationaux. « Selon l’Observatoire mondial du rosé, créé par le CIVP et FranceAgriMer, une bonne partie des marchés export est encore sous-consommatrice de vin rosé », souligne l’interprofession.
Économies d’eau et d’énergie en ligne de mire
L’assemblée générale a également été l’occasion de faire un point sur les enjeux techniques du vignoble. « Le plan stratégique a relevé cinq axes majeurs pour le vignoble, détaille le communiqué de presse. Le changement climatique, les attentes des consommateurs, la qualité des vins, les équilibres économiques et les compétences et ressources humaines. » Économies d’eau, gestion de la biodiversité, préservation et respect des sols ou encore diminution de l’empreinte carbone seront donc au programme.