« Intégrer des coproduits du raisin est favorable pour les marques »
À la tête de l’agence Pépite Raisin, Célia Roussin accompagne le développement de débouchés innovants valorisant la vigne et le vin dans une logique d’économie circulaire.
À la tête de l’agence Pépite Raisin, Célia Roussin accompagne le développement de débouchés innovants valorisant la vigne et le vin dans une logique d’économie circulaire.
Quels sont les atouts du raisin ?
Le raisin a du potentiel pour fournir des matières et des molécules biosourcées, vertueuses en termes d’empreinte carbone et pouvant se substituer aux produits issus de la pétrochimie. En plus, il a un fort pouvoir d’imaginaire lié au terroir, à la culture, au collectif, à l’art de vivre. Un atout que n’a pas le blé, par exemple. Mettre en avant ces aspects peut permettre d’ouvrir de nouvelles solutions.
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Quels sont les débouchés d’avenir pour les coproduits ?
Intégrer des coproduits du raisin est favorable pour les marques, dans le but d’améliorer les analyses de cycle de vie des produits. Nous travaillons particulièrement sur des débouchés dans les secteurs du textile et de la beauté.
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Nous faisons de la R & D avec des laboratoires implantés dans les territoires. L’enjeu est de capter les biomasses de façon territoriale avec l’objectif de trouver des débouchés viables et économiquement intéressants pour la filière.
Est-ce qu’une partie de cette valeur peut revenir au vigneron ?
Aujourd’hui, on intervient avec les collecteurs. Il y a des sujets au niveau des interprofessions ou groupements professionnels qui font du volume dans une équation économique pertinente.
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Nous n’avons pas de réponse pour l’instant pour le maillon vigneron mais l’enjeu de nos programmes est aussi de développer une bonne chaîne de valeur.