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Productivité et coût du travail font la différence dans les élevages de porcs européens

Le réseau InterPig compare chaque année les résultats technico-économiques de plusieurs pays producteurs de porcs dans le Monde. Les pays d'Europe se démarquent sur les critères productivité et coût de travail.

Productivité et coût du travail font la différence dans les élevages de porcs européens
© D. Poilvet

Le Danemark, pays spécialiste du naissage, conserve sa position de leader en termes de productivité des truies, puisque ses éleveurs ont sevré en moyenne 34,1 porcelets par truie en production et par an. Les Pays-Bas et l’Allemagne sèvrent respectivement 32,5 et 31,2 porcelets par truie et par an.

Lire aussi : International : chute drastique des résultats des élevages de porc en 2022

 La France sèvre 30,4 porcelets sevrés par truie par an (+0,9 % par rapport à 2021).

Meilleure productivité du travail aux Pays-Bas

Coût du travail élevé va souvent de pair avec la forte productivité de la main-d’œuvre. Les Pays-Bas en sont le parfait exemple : leurs bâtiments et leur organisation sont optimisés pour réduire le temps de travail par truie. Ils présentent les coûts du travail les plus élevés mais aussi la meilleure productivité du travail, puisqu’ils produisent 213 kilos de carcasse par heure de travail équivalent naisseur-engraisseur (kg carc/h). À l’inverse, si la main-d’œuvre est bon marché au Brésil et en Hongrie, leur productivité horaire laisse à désirer : 64 kg carc/h au Brésil, et seulement 48 kg carc/h en Hongrie. La France se place en deuxième position, avec 165 kg carc/h.

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