Moins d’achats en boucheries charcuterie
La part de marché des boucheries et des charcuteries se rétracte également en 2023 sur un an, surtout en viande de porc fraîche (-0,5 point en part de marché volume). Ces canaux de distribution pèsent pour 6,4 % de la répartition du tonnage pour le porc frais et de 3,8 % en charcuterie hors volaille et saucisserie.
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Plus d’engouement pour les hypermarchés, supermarchés, supérettes et e-commerce
Au cours de l’année écoulée, les ménages français ont “privilégié les circuits généralistes en raison de l’arbitrage en faveur du prix”, indique l’Ifip pour le porc frais Près de 37,6 % des tonnages ont été réalisés dans les hypermarchés, soit une hausse de 0,9 points en part de marché volume par rapport à 2022. Une petite hausse a aussi été constatée en supermarchés et supérettes (+0,8 point en part de marché volume) pour un total de 35,7 % du tonnage.
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En charcuterie hors volaille et saucisserie, la hausse est de 0,3 point en part de marché volume sur un an pour les hypermarchés et de 0,4 point en part de marché volume pour les supermarchés et supérettes. Pour total respectif de 35 % et de 35,5 %.
Les ventes en ligne affichent des résultats positifs en 2023 (+0,3 points de part de marché volume) en porc frais et en charcuterie hors volaille et saucisserie. Avec respectivement 2,5 % et 7,5 % du tonnage total, le e-commerce est le dernier canal de distribution du porc pour les ménages en France.