Plus de porcelets de qualité pour la Libra d’Hypor
La génétique femelle franco-néerlandaise se distingue, selon les éleveurs qui témoignaient au forum Imevia, par son calme et la qualité de ses issus.
La génétique femelle franco-néerlandaise se distingue, selon les éleveurs qui témoignaient au forum Imevia, par son calme et la qualité de ses issus.
"Docile, facile à gérer, maternelle, laitière…" les termes élogieux employés par les éleveurs qui témoignaient au forum Imévia à Saint-Brieuc, le 12 juin dernier, n’ont pas manqué pour qualifier la truie Libra, fer de lance en génétique femelle de la société franco-néerlandaise Hypor. "Depuis 2013, nous avons gagné 0,25 porcelet par portée et par an sous les primipares", a détaillé Arnaud Pelliet, responsable technique Imévia. "Mais il faut surtout noter que l’écart entre les nés totaux et les sevrés est passé de 1,5 à 1,2 porcelet par portée. Cette évolution démontre l’amélioration de la qualité des porcelets à la naissance, une clé essentielle de la rentabilité des ateliers naissage." Une qualité qui se traduit également par un taux de pertes sevrage-vente inférieur de 0,5 point à la référence nationale, "soit un gain de 0,80 euro par porc". Arnaud Pelliet souligne aussi que la rentabilité des élevages dépend beaucoup des progrès sur l’indice de consommation. "D’ici cinq ans, les 10 % meilleurs verrats de notre lignée Maxter auront un indice de consommation sevrage-vente inférieur à deux. L’amélioration de ce critère permet aux éleveurs d’économiser un euro par porc et par an." Un Maxter également réputé pour sa croissance rapide. "Les 10 % meilleurs clients d’Imevia utilisant le Maxter obtiennent un GMQ sevrage-vente de 783 grammes par jour. Sept jours d’âge en moins à 115 kg, c’est + 2,50 euros par porc grâce au gain de poids." Des performances qu’explique Luis Pietro, le directeur général d’Hypor. "En parallèle aux mesures classiques d’évaluation des performances de nos lignées, nous testons individuellement les produits finaux en conditions sanitaires normales. Toutes les données de carcasse sont individuellement enregistrées. Ces données apportent plus de précision dans l’estimation des valeurs génétiques de nos lignées pures." La génomique est aussi un outil désormais essentiel pour accélérer l’amélioration génétique. "Elle nous permet de faire une estimation plus précise des caractères de chaque animal." Des améliorations qui, en plus des critères traditionnels que sont la reproduction, l’efficacité alimentaire et la qualité des carcasses, portent aussi sur des critères qualitatifs : "survie et résistance des animaux aux maladies, qualité des porcelets à la naissance, performances sur des carcasses lourdes"…et aussi sur une alternative à la castration chirurgicale grâce à la technique de l’édition du génome, une technique de biologie moléculaire qui modifie le génome de l’animal en utilisant des enzymes particulières jouant le rôle de ciseaux moléculaires.