Le projet de contractualisation entre filières animales et végétales abandonné
Lors de l’examen du projet de loi de finances 2023 au sénat le 19 novembre, l’amendement porté par la FNSEA visant à encourager la contractualisation pluriannuelle entre les filières animales et végétales a été rejeté.
Lors de l’examen du projet de loi de finances 2023 au sénat le 19 novembre, l’amendement porté par la FNSEA visant à encourager la contractualisation pluriannuelle entre les filières animales et végétales a été rejeté.
L’ambition du syndicat majoritaire était de proposer un outil incitatif au lissage des prix pour l’ensemble des filières. « Nous attendions un petit coup de pouce incitatif de l’État avec un déplafonnement de la Dotation pour l’épargne de précaution (DEP) », explique Éric Thirouin, représentant des producteurs de grandes cultures à la FNSEA, dans un communiqué de presse du 23 novembre. « Il ne s’agit en aucun cas d’un avantage fiscal en faveur d’une catégorie d’agriculteurs, mais d’un encouragement pour un nouvel outil de gestion des risques économiques dont chaque agriculteur peut s’emparer. » De son côté, Christiane Lambert, la présidente de la FNSEA, estime que la profession passe « à côté d’une occasion historique de bâtir collectivement une sécurisation réciproque entre les filières animales et végétales face à la volatilité des marchés ».