« Le Porc français valorise l’image de mon élevage »
L’élevage de Philippe Le Clainche a été référencé Le Porc français en février 2023. Avec l’aide de Patricia Le Feuvre, de Syproporcs, il avait anticipé le cahier des charges dès 2019.
L’élevage de Philippe Le Clainche a été référencé Le Porc français en février 2023. Avec l’aide de Patricia Le Feuvre, de Syproporcs, il avait anticipé le cahier des charges dès 2019.
À la tête d’un atelier de 160 truies naisseur-engraisseur à Elven dans le Morbihan, Philippe Le Clainche est l’un des premiers éleveurs dont l’élevage a été référencé Le Porc français (LPF).
Le travail entrepris dès 2019 avec Patricia Le Feuvre de l’organisation de producteurs (OP) Syproporcs lui a permis de cocher toutes les cases de l’audit de référencement et de signer sa fiche d’engagement dans la démarche LPF. « Je suis le dernier naisseur-engraisseur de la commune, et je tiens à donner une image positive de mon élevage, aussi bien à l’extérieur que dans les bâtiments, explique-t-il. Cet audit est aussi un rappel à la réglementation pour une majorité des items. Avec l’aide de mon OP qui apporte des éclairages sur les mesures à prendre et le type d’équipements à mettre en place, j’ai pu me mettre à jour en temps réel. » Il lui a fallu notamment équiper les cases en matériaux manipulables et en points d’abreuvement à volonté. « Lors d’un premier audit, presque tout était d’équerre, mais j’avais oublié d’installer les pipettes en verraterie ! », sourit Philippe. Un oubli vite corrigé (les éleveurs disposent de quatre mois pour mettre en place les mesures correctives) pour obtenir le précieux sésame.
Deux heures pour un audit
« Généralement, les audits se déroulent bien, car nous avons sensibilisé nos éleveurs dès 2019, quand la profession a décidé d’adosser, pour le LPF, la démarche VPF au cahier des charges QT et d’y ajouter des items liés au bien-être animal et aux abords de l’élevage », explique Patricia Le Feuvre. Pendant trois ans, elle a réalisé bon nombre d’audits de sensibilisation. « Toutes les équipes du Gouessant et de Syproporcs se sont mobilisées pour apporter leurs compétences, affirme Maï Lanneshoa, la directrice de Syproporcs. Nous avons notamment proposé un catalogue des différents matériaux existants aux éleveurs. » Des essais et les premiers retours d’expérience – ceux de Philippe en particulier – ont permis de choisir les plus adaptés aux exigences des éleveurs. Les audits d’évaluation durent en général deux heures. « Je fais un tour d’élevage avec l’éleveur, puis nous faisons le travail administratif au bureau, détaille Patricia Le Feuvre. J’utilise l’application Pig Connect directement sur mon smartphone. C’est plus pratique que la version papier. La saisie est directe et les risques d’erreurs moins importants. L’éleveur peut même signer sa fiche d’engagement sur l’écran ! » Chez Syproporcs, tout est donc prêt pour accompagner les éleveurs à respecter l’objectif de référencement au 31 décembre 2023.