La question
[Contenu partenaire] Comment mieux maîtriser le PCV2 chez la truie pour améliorer la qualité et la vitalité du porcelet à la naissance ?
La réponse de Dominique Descamps, vétérinaire Réseau cristal :
La réponse de Dominique Descamps, vétérinaire Réseau cristal :
"Il faut bien comprendre que le virus PCV2 est présent dans tous les élevages avec, cependant, une dynamique de circulation différente. Et ses impacts sur la qualité et la vitalité du porcelet varient selon les cheptels. Répondre précisément à cette question reste donc difficile. Cela dit, le terrain enseigne que le virus peut affecter « in utero » une proportion plus ou moins importante des fœtus de certaines portées. Techniquement, cela se traduit par des mort-nés et des animaux chétifs ou hétérogènes
à la naissance. Leur manque de vigueur entraînera un mauvais démarrage en lactation avec des répercussions visibles au sevrage puis en engraissement (hétérogénéité, retards de croissance). Si ces phénomènes sont régulièrement constatés, des tests sérologiques sur des truies de différentes parités peuvent être intéressants à réaliser. Ils permettront d’évaluer la circulation du PCV2 et d’estimer si une relation avec les troubles constatés existe.
Si tel est le cas, les études montrent que la vaccination génère une réponse immunitaire humorale efficace, c’est-à-dire avec une production d’anticorps protecteurs importante. Cette dernière sera donc une solution à certains troubles rencontrés dans les élevages, affectant la reproduction ou la qualité des porcelets. En effet, les anticorps protecteurs réduisent les risques de contamination des foetus ou des porcelets sous réserve d’une bonne tétée. D’où également l’importance de la qualité des animaux à la naissance. Ainsi, en plus de la vaccination, tous les différents leviers susceptibles d’entraîner un problème sur ces derniers doivent aussi être étudiés : alimentation des truies, troubles digestifs, etc."