Aller au contenu principal

Cochon de Bretagne veut monter en gamme

Sébastien Brizhoual, président de Cochon de Bretagne. « Notre but est d'aller chercher une meilleure valorisation. » © F. Jourdain
Sébastien Brizhoual, président de Cochon de Bretagne. « Notre but est d'aller chercher une meilleure valorisation. »
© F. Jourdain

La marque d’éleveurs Cochon de Bretagne vient d’auditer l’ensemble de ses 394 producteurs adhérents de sept groupements pour connaître précisément leurs pratiques et équipements et bâtir un plan de progrès vers une montée en gamme. À raison d’une demi-journée par élevage il a consisté, avec l’aide d’un outil d’audit créé par la société Tell-Élevage, à observer 356 points rangés dans quatre catégories : le bien-être de l’animal et de l’homme, les équipements d’élevage, le réglementaire et l’environnement. Y figurent 74 points réglementaires à respecter, 90 critères de référencement (dont le cahier des charges Cochon de Bretagne), et une trentaine de points structurants qui sont autant d’objectifs à atteindre pour monter en gamme. « Il s’agit, par exemple, de la libération des truies sept jours après l’insémination artificielle, l’utilisation de cases en maternité liberté, d’un accès extérieur pour les porcs à l’engraissement, de l’abaissement de la densité d’élevage, de la présence de lumière naturelle, etc. », explique Sébastien Brishoual, président de Cochon de Bretagne.

Avec cette base de données d’élevage, autant en équipements qu’en pratique, Cochon de Bretagne a la capacité de satisfaire précisément les besoins nouveaux des abatteurs et des distributeurs pour des gammes plus éthiques et responsables. Des négociations devraient s’ouvrir prochainement avec Kermené et Bigard qui abattent la totalité des porcs Cochon de Bretagne. « Évidemment, notre but est d’aller chercher une meilleure valorisation, poursuit Sébastien Brishoual. Cependant Cochon de Bretagne est et restera un socle de base. Libre aux éleveurs et à leur groupement de contracter avec un distributeur dans une démarche spécifique. »

Les plus lus

<em class="placeholder">Guillaume Degoulet, SCEA des Sables (à gauche) et Sylvain Jouy, Agrial : &quot; Le Label rouge Opale m&#039;a permis de financer un nouvel engraissement lors de mon installation. &quot;</em>
« La montée en gamme m'a aidé à financer mon bâtiment de porc en engraissement »

Avec le Label rouge Opale, Guillaume Degoulet a orienté la production porcine de son exploitation vers une montée en gamme…

<em class="placeholder">Fabien Sabourin : « Le gain technico-économique global est estimé à 175 000 euros annuels, soit 23,30 euros par porc produit. »</em>
"J'ai investi dans un nouveau bâtiment de porc en engraissement pour une meilleure rentabilité"

La Scea Le Mignon se dote d’un nouvel engraissement de 2 556 places. Moderne et innovant, l’installation doit permettre…

<em class="placeholder">Florence Guého et Jérémy Mainguy, SARL de la ville Corvec : « La gestion des performances bande par bande nous permet d&#039;être hyper réactifs. »</em>
« Avec le suivi à la bande, nous chiffrons l’impact de nouvelles stratégies de notre atelier porc»
À la SARL de la Ville Corvec, le suivi à la bande proposé par Nutrifirm a permis aux éleveurs d’améliorer leurs performances…
<em class="placeholder">Valérie Courboulay, Ifip-Institut du porc</em>
Propositions de l'EFSA : le coût du bien-être animal estimé à 10 milliards d'euros pour la filière porcine 

Une étude de l’Ifip chiffre à plus de dix milliards d’euros pour la filière porcine française le coût des principales mesures…

Une maternité pour truies en liberté apportant du confort de travail

À l’EARL Le Lann à Cléden-Poher dans le Finistère, Mathis et Estelle Talec ont investi en 2024 dans une maternité neuve…

<em class="placeholder">Thierry Boulet, Porc Amor Évolution et Jean Jacques Breton, SCEA Kerroc’h : « Investir dans un post-sevrage pour améliorer la cohérence de l’élevage a permis de ...</em>
« J’ai renforcé la cohérence de mes bâtiments porcins pour produire plus à moins cher ».

À la SCEA de Kerroc’h, le nombre de kilos produits a progressé d’un tiers et le prix de revient a baissé de 0,16 euro le…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Version numérique de la revue Réussir Porc
2 ans d'archives numériques
Accès à l’intégralité du site
Newsletter Filière Porcine
Newsletter COT’Hebdo Porc (tendances et cotations de la semaine)