Sommet de l'élevage
Un partenariat ovin France Géorgie mis en lumière au Sommet de l’élevage
La coopération France Géorgie est fructueuse pour l’élevage ovin. Elle a été présentée à l’occasion de ce 32ème Sommet de l’Elevage à Cournon-d’Auvergne (Puy de Dôme).
La coopération France Géorgie est fructueuse pour l’élevage ovin. Elle a été présentée à l’occasion de ce 32ème Sommet de l’Elevage à Cournon-d’Auvergne (Puy de Dôme).
Peu connue pour l’élevage de petits ruminants, la Géorgie est pourtant une terre d’ovins : La moitié de son territoire dépassant 1 000 m d’altitude, le potentiel d’estive est très important. Néanmoins, depuis son indépendance en 1991, le nombre de moutons a chuté atteignant 800 000 animaux aujourd’hui (contre 1,4 million pendant l’URSS). Les éleveurs ne pouvant plus faire pâturer les prairies d’Azerbaïdjan et de Russie l’hiver, l’élevage ovin a bien failli disparaitre. C’est dans ce contexte difficile que la France et la Géorgie se sont unies autour de projets communs portés par l’Agence Française de Développement avec pour objectif de relancer la filière et développer l’inclusion des agriculteurs dans les marchés.
Deux leviers de développement : le fourrage et la génétique
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Les efforts de la coopération se concentrent autour de deux leviers majoritaires : les fourrages d’hiver et la génétique. Une vingtaine de partenaires, dont ROM Sélection et l’OS Mouton Charollais, participent à cet échange. Experts dans les domaines clefs de l’élevage ovin, ils partagent leur retour d’expérience avec leurs homologues Géorgiens. Au cours de différents séminaires et voyages d’étude, la délégation géorgienne a pu s’inspirer des technologies et des conduites d’élevages françaises. Toute la chaîne de valeur de la filière ovine, des éleveurs aux consommateurs, est à repenser dans une approche holistique afin de répondre aux nouveaux besoins et aux nouvelles ambitions de la Géorgie.