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Cheptel ovin lait
Nouveau recul du cheptel reproducteur ovin lait français

Départ à la retraite et réforme des brebis peu productives ont causé en 2022 une baisse du nombre de reproductrices en production ovin lait.

Graphique : Évolution du cheptel français de brebis et agnelles saillies laitières ©GEB-Institut de l'élevage, d'après le SSP
Graphique : Évolution du cheptel français de brebis et agnelles saillies laitières ©GEB-Institut de l'élevage, d'après le SSP

Selon les estimations du service statistique public (SSP) basées sur les enquêtes de novembre, le cheptel reproducteur ovin lait français (brebis et agnelles saillies) aurait reculé de 2 % d’une année sur l’autre, atteignant 1,45 million de têtes fin 2023. Cette évolution peut s’expliquer par le choix de certains éleveurs de réformer les brebis les moins productives, les coûts de production étant resté élevés en 2023, ainsi que par la disparition d’un nombre conséquent d’élevages, pour cause de départ à la retraite sans avoir trouvé d’éventuels successeurs.

En Occitanie, les effectifs de reproductrices laitières ont diminué de 1 % d’une année sur l’autre, soit 9 700 têtes de moins, tandis qu’en Nouvelle-Aquitaine la baisse était de 7 % (soit -32 000 têtes) et en Corse de 3 % (-2 200 têtes).

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