L’épidémie de FCO de 2024 a touché un grand nombre de reproducteurs dans les élevages ovins français. Comment reconstituer son haras de béliers sans prendre de risques génétiques et sanitaires ?
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La collecte de lait dans la zone du pecorino romano a augmenté ainsi que les fabrications de l’AOP italienne. La baisse de consommation sur le marché international est tout de même bien réelle.
Le marché intérieur grec est en berne sur la feta qui est réorientée à l’export. Malgré une collecte stable, le prix du lait est en régression.
La collecte espagnole de lait de brebis augmente tandis que le prix payé au producteur est en baisse, suivant la tendance de la consommation sur le marché intérieur et à l’export.
Depuis trois ans, les abattages de viande ovine française sont en repli, autant sur les agneaux que les brebis de réforme. La tendance devrait se confirmer suite à l’épidémie de FCO en 2023 et 2024.
Les exports australiens de viande ovine ont grimpé en flèche ces dernières années. Avec une recapitalisation de cheptel et des accords de libre-échange avantageux, l’Australie a un accès facilité au commerce mondial de la viande.
Malgré sa baisse saisonnière, la cotation de l’agneau français devrait se maintenir à haut niveau face à une offre en berne, prise en étau entre sécheresse et FCO.
La météo particulière de 2024 a donné des fourrages relativement médiocres, excepté les secondes coupes. Il est recommandé de complémenter la ration des brebis en lactation pour subvenir à leurs besoins.
Les fromages au lait de brebis de type feta conservent leur dynamisme à l’export et le roquefort retrouve des couleurs après une période de disette.
Tout comme la collecte de lait, les fabrications de produits au lait bio de brebis sont en net recul, miroir de la baisse de consommation du bio en France.