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L’Ossau-Iraty communique sur sa bourse aux fourrages

Le syndicat de l’AOP Ossau-Iraty recense chaque année les vendeurs et les acheteurs de fourrages pour supprimer les intermédiaires.

Par leur petite taille et leur situation en zone difficile, une partie des fermes de l'AOP Ossau-Iraty est contrainte d'acheter du fourrage.
Par leur petite taille et leur situation en zone difficile, une partie des fermes de l'AOP Ossau-Iraty est contrainte d'acheter du fourrage.
© DR

Alors que la majorité des 1 300 producteurs d’AOP Ossau-Iraty ont leurs fermes en zone de montagne ou de piémont et que les exploitations sont plutôt de petite taille, l’autonomie alimentaire peine à être atteinte. Si durant l’été les brebis passent un maximum de temps au pâturage, elles doivent recevoir du fourrage sec l’hiver. « Pour favoriser la consommation locale, notre cahier des charges incite les producteurs à acheter la majeure partie de leurs fourrages dans la zone d’appellation Ossau-Iraty », rappelle Arnaud Lardé, chargé de mission au sein du syndicat de l’AOP basco-béarnaise. Pour soutenir les éleveurs dans cette démarche, le syndicat a mis en place une bourse aux fourrages, qui recense chaque automne les acheteurs et les vendeurs (producteurs de l’appellation qui ont un surplus de fourrages ou agriculteurs du coin) dans un catalogue, reprenant les coordonnées et les demandes et propositions de chacun. « Cette bourse permet de diminuer les coûts car il n’y a pas d’intermédiaires entre nos éleveurs et les vendeurs. […] Elle permet aussi de réduire notre impact carbone car les fourrages viennent de notre zone », souligne le chargé de mission.

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