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L’identification électronique sous-exploitée

Parmi les 45 % d'éleveurs équipés, plus de 60 % d'entre eux possèdent un lecteur combiné à un logiciel de gestion. © B. Morel
Parmi les 45 % d'éleveurs équipés, plus de 60 % d'entre eux possèdent un lecteur combiné à un logiciel de gestion.
© B. Morel

Les boucles d’identification électroniques sont obligatoires sur les petits ruminants. Après une décennie d’utilisation, force est de constater que cette avancée technologique reste encore sous-exploitée par les éleveurs. Sheepnet et le réseau européen iSage ont mené l’enquête auprès de 489 exploitants français dans les principaux bassins ovins. Bien que 65 % des éleveurs voient les boucles électroniques comme une opportunité pour l’élevage ovin, l’enquête montre que seulement 45 % des moutonniers sont équipés pour valoriser les données issues des boucles. Quatre niveaux d’équipements sont répertoriés par l’enquête : juste un lecteur de données, juste un outil de valorisation (cage de pesée, DAC, etc.), un lecteur et un outil et enfin un lecteur et un logiciel de gestion de troupeau. Les éleveurs laitiers sont globalement plus équipés que les allaitants (52 % des éleveurs laitiers possèdent au moins un lecteur de données contre 40 % pour les allaitants). La taille du troupeau joue un rôle important dans l’équipement de l’éleveur, puisque l’enquête met en lumière que les élevages comptant 500 brebis et plus sont équipés à 80 %. Les freins principaux à l’équipement sont le coût et la compréhension du fonctionnement. Enfin, les éleveurs équipés utilisent principalement leurs outils pour enregistrer les mouvements d’animaux et trier et gérer les lots.

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