Aller au contenu principal

Les Ovinpiades collectives dressent le portrait de filière ovine

Les épreuves en équipe du concours des jeunes bergers reposent sur la création d’un projet thématique. Films, reportages ou affiches, les jeunes cogitent pour promouvoir la production ovine.

En 2020, c'est l'équipe du LEGTA de Vendôme qui a remporté l'épreuve collective. La vidéo mettait en scène une jeune femme en cours d'installation. © DR
En 2020, c'est l'équipe du LEGTA de Vendôme qui a remporté l'épreuve collective. La vidéo mettait en scène une jeune femme en cours d'installation.
© DR

Pour l’édition 2021, le thème des Ovinpiades collectives porte sur les installations hors cadre familial. Les équipes candidates devront réaliser un reportage relatant l’installation d’un éleveur avec un projet atypique, une création d’exploitation ovine ou une reprise peu commune. Tout comme les épreuves individuelles, les Ovinpiades collectives sont d’abord soumises à un premier concours interrégional. Le montage vidéo devra durer cinq minutes et tous les projets sélectionnés (maximum 10) seront présentés lors de la finale nationale à Rambouillet. Les membres des équipes finalistes devront alors défendre leur projet devant un jury, expliquant leurs démarches et l’objectif de leur vidéo.

Promouvoir la diversité de la filière ovine

Lors des dernières Ovinpiades collectives en 2020, c’est l’équipe du LEGTA de Vendôme (Loir-et-Cher) qui avait remporté le prix. Ils avaient réalisé un film de quelques minutes sur le parcours d’installation en production ovine en trois chapitres : entretien avec le conseiller bancaire, réactions des proches, démarrage de l’activité. Marine Bouhours, membre de l’équipe gagnante, revient sur son expérience : « La réalisation de ce petit film a été très motivante, ça nous a incités à partager nos idées. Avec mon groupe d’amis, nous avions envie de promouvoir la filière ovine à travers une vidéo alliant humour et informations plus techniques. L’idée principale était de démolir les préjugés et les idées préconçues sur la difficulté d’une installation ». La jeune femme de 20 ans explique avoir été sensibilisée à l’élevage ovin et n’exclut pas d’y orienter sa carrière. « J’ai parlé de cette vidéo autour de moi et cela a pu aider certaines personnes à comprendre les problématiques de l’élevage et comment les surmonter. »

Les plus lus

Maxime Taupin
« On a beaucoup diversifié, j’ai besoin de revenir au métier d’éleveur ovin »
Maxime Taupin est en Gaec avec ses parents sur une exploitation multi-ateliers, entre troupe ovine, grandes cultures, vente…
Agneaux à l'engraissement en Afrique du Sud
De l’intérêt des levures dans la ration des brebis et des agneaux
Le fabricant de levures Lallemand présentait une série d’études confirmant l’intérêt de l’ajout de levures vivantes dans la…
Guillaume Maman
« J’ai créé un atelier ovin complémentaire des grandes cultures avec un minimum d’investissement »
Dans le nord-est de l’Aube, Guillaume Maman a repris l’exploitation familiale orientée grandes cultures et a créé un atelier ovin…
Manon Fleuroux élève un troupeau de 60 brebis
« Nous devons nous réapproprier la mort de nos animaux »
Manon Fleuroux élève un troupeau de 60 brebis à Montréal dans l’Aude et est engagée dans la création d’un abattoir mobile. Suivie…
Samuel Bulot, président de l’Institut de l’élevage.
« L’Institut de l’élevage doit venir dans les cours des fermes »
Samuel Bulot a été élu président de l’Institut de l’élevage le 13 juin. Éleveur laitier bio en Côte-d’Or, il mesure l’…
Laurent Loury, sélectionneur ovin
"A cause de la FCO, je vais manquer d’agneaux, de brebis et mes reproductrices sont bloquées sur ma ferme"
Laurent Loury est sélectionneur de brebis Ile de France dans l'Oise. Son troupeau est contaminé par la FCO3, les pertes animales…
Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 90€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir Pâtre
Consultez les revues Réussir Pâtre au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter Réussir Pâtre