Le conseil de Laurence Sagot, Idele/Ciirpo
L’aliment idéal pour les agneaux de bergerie
« Les valeurs alimentaires optimums d’un aliment pour la finition d’agneaux de bergerie sevrés sont aujourd’hui bien connues. En matière d’équilibre en énergie et en azote, c’est assez simple. Un dosage de 100 g de PDI par kg brut correspond au potentiel de croissance actuel des agneaux. Se baser sur la teneur en MAT est insuffisant. La valeur énergétique oscile entre 0,9 et 1 UFV selon les constituants de l’aliment. Un agneau régule sa consommation sur l’énergie. En conséquence, à même taux de protéines, l’aliment le plus intéressant est celui dont l’UF est la moins chère. Minéraux et vitamines sont ajoutés pour équilibrer les apports et les besoins. L’incorporation de chlorure d’ammonium supprime les lithiases urinaires mais il n’est pas autorisé en agriculture biologique.
« L’agneau qui coûte le moins cher en aliment, c’est celui qui a bu beaucoup de lait »
La valeur laitière de la mère et son alimentation en fin de gestation et en lactation restent les éléments essentiels en matière d’économie de concentré. Rien ne remplace le lait ! Pour une même race, la consommation en concentré d’un agneau peut varier de 40 à 110 ou 120 kg selon les quantités de lait qu’il a bu, soit un écart d’environ 20 €. Le recours au mélange fermier induit une économie de 4 à 6 € par agneau. La durée de finition est allongée de 10 à 15 jours. »