Aller au contenu principal

Face à l’inflation, une aide publique pour l’alimentation animale

Les achats d'aliments concentrés représentent généralement une part importante des coûts de production.
Les achats d'aliments concentrés représentent généralement une part importante des coûts de production.
© L. Duverne

La guerre en Ukraine a entraîné une flambée du coût des matières premières agricoles, déjà à un haut niveau avant ce conflit. Pour pallier aux surcoûts engendrés par l’inflation, le gouvernement met en place une aide publique ciblée sur l’alimentation animale. Prévue sur une durée de quatre mois à compter du 15 mars, l’aide concerne uniquement les achats de concentrés (donc les fourrages en sont exclus) au moins égaux à 3 000 euros.

Le taux de dépendance de l’élevage à l’alimentation animale doit être au minimum de 10 %, c’est-à-dire la part du coût de l’aliment acheté dans les charges d’exploitation. Pour les élevages dont le taux de dépendance est compris entre 10 et 35 %, un forfait de 1 000 euros va être versé. Au-delà de ce taux de dépendance, c’est un pourcentage du coût de l’aliment qui va être indemnisé. Les téléservices de dépôt de dossiers devraient être mis en place à la mi-mai et les éleveurs auront trois semaines pour faire leurs demandes. Les paiements devraient arriver fin juin.

Les plus lus

Agneaux à l'engraissement en Afrique du Sud
De l’intérêt des levures dans la ration des brebis et des agneaux
Le fabricant de levures Lallemand présentait une série d’études confirmant l’intérêt de l’ajout de levures vivantes dans la…
<em class="placeholder">Florent et Charles Souyris et Philippe Galtier, Gaec de Cuzomes</em>
Aveyron - « Nous avons investi pour travailler 35 heures par semaine dans notre élevage ovin »
Dans l’Aveyron, les trois associés du Gaec de Cuzomes montrent comment ils ont optimisé la productivité du travail et la…
<em class="placeholder">Mathilde Poulet</em>
« Je travaille comme technico-commerciale avant de m’installer en élevage ovin »
Prendre son temps pour construire un projet viable et profiter de l’expérience du terrain en amont, voilà les objectifs de…
Manon Fleuroux élève un troupeau de 60 brebis
« Nous devons nous réapproprier la mort de nos animaux »
Manon Fleuroux élève un troupeau de 60 brebis à Montréal dans l’Aude et est engagée dans la création d’un abattoir mobile. Suivie…
Samuel Bulot, président de l’Institut de l’élevage.
« L’Institut de l’élevage doit venir dans les cours des fermes »
Samuel Bulot a été élu président de l’Institut de l’élevage le 13 juin. Éleveur laitier bio en Côte-d’Or, il mesure l’…
Ludovic Gilbert et Théo Haller
"Reprendre la ferme de papy, du rêve à la réalité"
Depuis son enfance, Théo Haller a rêvé de reprendre l’exploitation de son grand-père maternel décédé lorsqu’il avait dix ans,…
Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 90€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir Pâtre
Consultez les revues Réussir Pâtre au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter Réussir Pâtre