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CIDR Ovis, pour une pose d’éponge propre et efficace chez les brebis

Le laboratoire vétérinaire Zoetis a mis au point un dispositif alternatif aux éponges utilisées pour la synchronisation des chaleurs des brebis, permettant un chantier plus propre et plus confortable pour les animaux comme pour l’éleveur.

Plus propre, moins odorant, plus de confort pour l’animal et le manipulateur. Ces observations ont été faites par les éleveurs qui ont essayé sur leur exploitation CIDR Ovis. Celui-ci a été mis au point par le laboratoire vétérinaire Zoetis, et est un dispositif de diffusion vaginale de progestérone, hormone utilisée pour la synchronisation des chaleurs chez les brebis.

En forme de T et composé de silicone imprégné de progestérone, CIDR Ovis est commercialisé depuis deux ans en France et a pour vocation de remplacer les traditionnelles éponges tout en facilitant la pose et la dépose. Les retours d’utilisateurs des éponges font état de risque accru d’infections et de vaginite.

Bien-être de l’animal et de l’éleveur

Sept élevages ont testé pendant un an 860 dispositifs et le même nombre en éponge en parallèle. « Les éleveurs ont apprécié la propreté du dispositif qui est vendu prêt à l’emploi, avec moins de pertes vaginales lors du retrait, donc moins de mouches autour des brebis et du matériel usagé, liste Emma Dolzome, technicienne à la coopérative Copagno, qui a mis en place les tests du dispositif. Ils ont trouvé CIDR Ovis mieux adapté à la morphologie des brebis et la pose s’est avérée moins traumatique pour ces dernières. »

Le bien-être animal et le bien-être de l’éleveur sont les points positifs majeurs relevés par les éleveurs testeurs.

Les gains en prolificité et en fertilité sont discutables mais le groupement des chaleurs est mieux réussi dans les lots CIDR Ovis que dans les lots « éponge ».

« Le seul frein pourrait être le coût, il faut compter de 0,25 à 0,30 euro supplémentaire par brebis par rapport aux éponges. Cependant, rapporté au coût total d’une synchronisation, ce delta est négligeable », appuie Émilie Degryse, vétérinaire basée dans le Cantal.

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