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Œufs : navigation à vue

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Calibré : Re-reconfinement, fermeture plus précoce des cantines, grippe aviaire, rien de tout cela, c’était le brouillard total pour les affaires jeudi. Personne n’avait la moindre idée de la tenue des besoins les jours suivants. Plus de commandes chez les uns, moins chez les autres, on restait dans le flou, si ce n’est que l’offre de code 3 semblait toujours moins pressante, grâce notamment aux abattages anticipés. De plus les promos en code 1 et 2 pour la Chandeleur ont allégé le marché et contribué à limiter fortement les déclassements ce qui donnait de l’air au code 3, qui a vu ses cours continuer de se raffermir. En bio, les disponibilités restaient toujours là et certains opérateurs se montraient inquiets.

Industrie : Comme la demande en tout venant pour le conditionnement s’est améliorée ces derniers jours, et que les abattages restent nombreux, les disponibilités sur le marché des œufs destinés à l’industrie ont continué de s’alléger. Du côté de la demande, c’est assez flou. Chez les uns, business as usual, chez les autres, c’est toujours compliqué d’évaluer les commandes d’ovoproduits à venir, alors que certaines commandes dépendent de l’évolution de la situation sanitaire (fermeture des cantines, reprise de la vente à emporter dans les restaurants,…). Dans l’ensemble, les affaires traitées ces derniers jours l’ont été sur des bases de prix en progression, et moins de volumes ont dû être dégagés à l’export. Une meilleure fluidité observée aussi sur les codes 1 et 2, le code 0 restant pour l’heure assez offerts aux dires des acheteurs.

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