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Une réserve d’eau dégradée sur l’exploitation d’un jeune agriculteur dans le Maine-et-Loire

A Trémentines, près de Cholet, une réserve d’eau agricole individuelle de 40 000 m3 a été dégradée par un collectif anonyme qui s’oppose aux « bassines ». Les dégâts sont estimés à 150 000 euros.

Réserve d'eau dans la Vienne
Réserve d'eau dans la Vienne
© crédit Nicole Ouvrard

Dans la nuit du 17 au 18 juin, dans le Maine-et-Loire une réserve d’eau de 40 000 m3 récemment construite sur l’exploitation d’un jeune agriculteur a été vandalisée, révèle Ouest France. 

Une immense bâche, servant de réserve d’eau, ainsi que la clôture qui l’entourait ont été vandalisées à Trémentines, près de Cholet. Elle fait partie d’une exploitation agricole implantée à Toutlemonde.

Lire aussi : Vrai-faux sur la mégabassine de Sainte-Soline, selon la Chambre d’Agriculture des Deux-Sèvres

« C’était une réserve individuelle, qui bénéficiait de toutes les autorisations réglementaires » , a précisé Emmanuelle Henry, directrice de la FDSEA du Maine-et-Loire à Ouest France. Une information confirmée au quotidien régional par le procureur de la République, Éric Bouillard. «  Il s’agit d’une réserve d’eau de pluie, et non d’eau de captage » , précise-t-il.
 

Un préjudice de 150 000 euros, selon la FDSEA 49

« Trop c’est trop ! […] Les dégâts sont considérables », dénoncent la FDSEA 49 et JA 49 dans un communiqué chiffrant le préjudice à 150 000 € et soulignant la colère des agriculteurs et appelant « l’Etat à se ressaisir pour que la loi soit respectée » et la justice « à sanctionner sévèrement ces saccageurs irresponsables ». Il s’agirait de la première dégradation de la sorte en Maine-et-Loire selon la FDSEA.

Le jeune agriculteur porte plainte auprès de la gendarmerie

Le jeune agriculteur a porté plainte auprès de la gendarmerie rapporte Ouest France. Des enquêteurs ont été envoyés sur place dans le cadre de l’enquête ouverte pour « dégradation et atteinte à une activité économique. » 

Lire aussi : Sainte-Soline : un agriculteur en pleurs et 16 maires choqués

Les gendarmes rendus sur place auraient découvert un tag « No Bassaran ».

C'est la goutte de trop qui pourrait amener les agriculteurs à un comportement plus radical

Alors que le collectif Bassines non merci appelle à de nombreuses actions durant l’été contre les « méga-bassines », la FDSEA alerte les pouvoirs publics :  « faudrait-il que le monde agricole soit obligé de s’organiser seul pour se protéger ? ». « C’est la goutte de trop qui pourrait amener les agriculteurs à un comportement plus radical » prévient de syndicat dans un communiqué.

Lire aussi : Mégabassines dans les Deux-Sèvres : un rapport favorable à la poursuite des projets de grandes réserves de substitution

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