L’ifip évalue la douleur à la caudectomie et à la castration
Deux essais conduits par Anne Hemonic et Valérie Courbourlay, Ifip, ont montré l’intérêt d’une injection de Meloxicam à la castration mais le peu d’effet lors de la caudectomie. L’idée de coupler la coupe de queue et la castration en même temps et sous Meloxicam est avancée.
Un premier essai a consisté à mesurer le niveau de stress lié à la caudectomie au travers d’observations du comportement des porcelets (cris, mouvements..) et de leur niveau de cortisol plasmatique avec ou sans injection préalable de Meloxicam, à 2 ou 5 jours d’âge. L’effet de l’analgésique sur la douleur mesurée en comparaison avec une intervention sans injection s’avère finalement limité. La caudectomie à 5 jours se traduit par une reprise d’activité plus rapide qu’à 2 jours. Mais l’intervention s’avère plus longue.
Le second essai a consisté à comparer la caudectomie, la castration ou l’association des deux actes à 2 jours d’âge sous Meloxicam, technique qui permettrait de limiter le nombre d’interventions. Il s’avère que la castration est l’opération qui provoque le plus de douleur et que, au final, y associer la caudectomie n’aggrave quasiment pas cette douleur estimée au travers des cris, des mouvements de la queue, de la prostration et du niveau de cortisol plasmatique.