Volaille : le coût de l’aliment continue de décliner
Volaille : Les indices du coût des matières premières entrant dans l’alimentation des volailles de chair et des poules pondeuses, publiés par l’Itavi, confirment leur détente régulière. Entre juillet et août, ils se sont repliés de 1,4 % à 1,7 % selon l’espèce considérée et jusqu’à 2,9 % pour le lapin. Une tendance à relier à une nouvelle détente des cours lissés sur trois mois des principales matières premières agricoles. En août, l’heure restait à la baisse en maïs, blé, tourteaux de soja et de colza, tandis que la luzerne et la pulpe de betterave se repliaient fortement (-5 % et -8 % respectivement par rapport à leur niveau de juillet).
Œufs : Le marché français restait déficitaire mardi, ce qui continuait de tirer les prix vers le haut, en premier lieu pour les œufs tout venant, qu’ils soient destinés à l’industrie ou au conditionnement. Faute d’approvisionnements suffisants, les centres peinaient à répondre aisément à toutes les commandes et certains continuaient à restreindre un peu leurs clients. Un contexte à la poursuite de la hausse des tarifs. Pourtant, en aval, rien d’exceptionnel. La demande des détaillants comme des grossistes était jugée régulière et habituelle pour un après 15-septembre, soit un peu plus calme qu’en début de mois. À noter le retour de l’offre de petits œufs alors que la demande tend à marquer le pas. Les cours se sont stabilisés.
Aucune évolution cette semaine en Europe. Au Nord (Allemagne, Belgique, Pays-Bas), la faiblesse de l’offre peine à répondre à une demande jugée normale pour la période. Les cours continuent de grimper, à un rythme toutefois moins soutenu que ces dernières semaines. En Espagne, l’augmentation des tarifs reste franche, l’intérêt pour les œufs pondus dans la péninsule Ibérique — indemnes de fipronil — s’affirmant pour une offre peu évolutive.