Une étude préconise le développement des volumes issus de l’aquaculture
Une étude menée par le cabinet Gressard Consultants pour le compte de FranceAgriMer met en avant les faiblesses de l’offre de pêche française et préconise de développer les volumes issus de l’aquaculture pour les rayons de la grande distribution. « Seule l’aquaculture permet de répondre totalement aux qualités attendues par les distributeurs (volume, prix, prévisibilité, garantie sanitaire, certification environnementale) », indique cette étude présentée en conseil spécialisé « pêche et aquaculture » le 1er février dernier. L’organisation de la grande distribution repose sur la maîtrise de volumes importants et réguliers, que la filière de pêche française a du mal à suivre, selon l’étude. Si le rayon marée est estimé indispensable et requérant de l’expertise, il n’est pas rentable. Face à ce constat et aux attentes des consommateurs tournés davantage vers des achats de produits pratiques et nécessitant de moins en moins de préparation, l’étude apporte quelques pistes de réflexion pour la filière afin d’améliorer son approvisionnement en grande distribution. Elle préconise le « développement de gammes de produits emballés et prêts-à-consommer », ce qui « nécessite investissement et formation et renforcera le mouvement de concentration observé ces dernières années ». Elle recommande également d’améliorer les systèmes de prévision des apports, la gestion des volumes et des stocks et d'exploiter davantage les développements technologiques pour allonger les DLC.