Terrena ne pourra pas soutenir le volailler Doux « éternellement »
Terrena ne pourra pas soutenir "éternellement" le volailler Doux, à la recherche de 100 millions d'euros pour changer de modèle économique, a précisé direction du groupe le 5 mars à l’AFP. « Les pertes de Doux, 35 à 36 millions d'euros par an, ne sont pas soutenables. On ne pourra pas soutenir Doux éternellement », a précisé la direction de Terrena. Le groupe coopératif a rappelé que le volailler avait annoncé un plan de transformation pour renouer avec les bénéfices sur lequel il planchait toujours. Vendredi 2 mars, le journal Le Monde écrivait que Terrena avait fixé « la date butoir de son engagement au 31 mars » et que la coopérative ne soutiendrait plus financièrement le volailler après cette date. « Il y a toujours eu une échéance mais le calendrier n'est pas fixe. Ce n'est pas gravé dans le marbre », a précisé la direction du groupe. Mais « Doux génère des pertes tous les jours, tous les mois sur chaque tonne de poulet vendu. Il faut aller vite », a-t-elle ajouté. Terrena n'a pas voulu commenter un éventuel partenariat avec l'Ukrainien MHP, évoqué par Le Monde, dans le cadre du plan de transformation de Doux. « On a des partenariats en cours de discussion, différentes pistes qui sont exploitées », selon la direction. L’AFP souligne que le 6 avril, le tribunal administratif de Rennes doit en outre se prononcer sur un éventuel remboursement d'aides européennes à l'exportation perçues par le groupe. Le contentieux porte sur plus de 80 millions d'euros, selon une proche du dossier.