Influenza aviaire
Influenza aviaire : Point sur la situation et mesures dans le Grand-Ouest
La flambée d’influenza aviaire dans les Pays de la Loire impose des mesures particulières. La région produit toutes sortes de volailles et des poussins pour d’autres régions.
La flambée d’influenza aviaire dans les Pays de la Loire impose des mesures particulières. La région produit toutes sortes de volailles et des poussins pour d’autres régions.
Le ministère de l’Agriculture a informé la presse sur la situation de l’Influenza aviaire hautement pathogène (IAHP) sévissant dans les Pays de la Loire et les Deux-Sèvres, lors d’une mini-conférence ce 11 mars au matin, au lendemain de la réunion entre les représentants de la filière volaille et le ministre Julien Denormandie. Voici des points-clés.
- L’état de l’épizootie : 238 foyers sont déclarés dans le Grand-Ouest, dont 187 en Vendée, dans plus de 130 communes du département. Autres départements touchés : Loire-Atlantique, Maine-et-Loire, Deux-Sèvres. Un couvoir est contaminé.
- Assainissement : 1,2 million d’animaux abattus à l’heure actuelle dans le Grand-Ouest, par euthanasie ou abattage préventif, et 3 millions restent à abattre. Ce sont à 60% des canards (à rôtir et à foie gras) ainsi que des poulets de chair, poules pondeuses ou autres. Les moyens sont en place pour effectuer les opérations. Les zones touchées doivent être assainies d’ici à la fin avril.
- Sauvegarde des capacités de reprise et de la génétique : un protocole dérogatoire est appliqué dans les zones réglementées, qui permet de déplacer les œufs et poussins d’un jour destinés à l’élevage dans les zones indemnes. En effet, le Grand-Ouest approvisionne d’autres régions. Celles du Sud-Ouest notamment, où les remises en place reprendront à la fin mars – aucun risque de rupture d’approvisionnement n’est envisagé dans le Sud-Ouest. Ce protocole a été établi par la DGAL sur avis de l’Anses. Il prévoit entre-autres le dépeuplement dans les 5 km autour des sites stratégiques (couvoirs, élevages de reproducteurs).
- Prévention : les périmètres de surveillance autour des foyers sont élargis à 20 km. Les professionnels se mobilisent pour faire abattre les volailles précocement dans les zones indemnes.
- Comprendre : les migrations remontantes d’oiseaux sauvages, la tempête, la contamination, sont des hypothèses avancées pour expliquer la résurgence de l’épizootie. Les spécialistes de l’Anses recherchent les causes.
- En Vendée en particulier, la préfecture a décidé d'interdire tous les mouvements et remises en place de volailles sur l’ensemble du département. Elle a communiqué samedi 12 mars sur le fait que les capacités d’équarrissage étaient complétées par "des moyens d’enfouissements réglementaires" notamment au travers de la mobilisation des centres d’enfouissement technique; ceux du département d'abord, puis des départements limitrophes.