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Inflation : Michel et Augustin « satisfaits » des négociations commerciales

Michel et Augustin a réussi à répercuter une partie des hausses de ses coûts de production vers leurs clients distributeurs. Les augmentations des prix des produits entraînent une légère baisse de ses ventes.

Le biscuitier Michel et Augustin a dû composer, comme tous les acteurs de l’agroalimentaire, avec l'inflation et la hausse vertigineuse des coûts de production et des matières premières. La marque du groupe Danone a beaucoup discuté avec ses clients de la grande distribution depuis début décembre pour répercuter le plus de hausses possibles dans les prix.

« Ça nous a pris beaucoup de temps mais nous sommes satisfaits de ce que nous avons obtenu. La biscuiterie est gourmande en énergie. La totalité des hausses n’ont pas pu être retransmises vers nos clients », détaille Filip Kegels, directeur général de Michel et Augustin. La société cherche des leviers d’action à soulever afin de diminuer les coûts de ses matières premières. « Les distributeurs ont eux aussi des hausses de leurs factures, il faut donc composer avec », rappelle-t-il.

Des volumes en baisse

Depuis le début de l’inflation, les augmentations des prix des produits Michel et Augustin ont entraîné une baisse des volumes vendus. « Les consommateurs continuent à se payer nos produits plaisir, mais leur fréquence d’achat a légèrement diminué », indique Filip Kegels.

La société a dû ajuster ses plans de fabrication car elle a dû composer avec quelques pénuries, notamment sur les chocolats« Les ingrédients dont nous avons besoin sont très spécifiques. Nos fournisseurs ont privilégié des séries plus grandes, plus simples, et donc plus rentables pour eux. Nous avons dû faire quelques coupures à plusieurs reprises sur certaines références », souligne-t-il.

Par ailleurs, les pâtes à tartiner lancées par Michel et Augustin en 2021 ont été arrêtées. Les produits étaient vendus au rayon beurre et devaient être conservés au frais, un positionnement manquant de clarté pour le consommateur. « Le marché n’était pas prêt. Il y a un travail de pédagogie à faire pour expliquer notre positionnement », conclut Filip Kegels.

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